La Direction générale de l’aviation civile a annoncé la mise en place à titre expérimental aujourd’hui lundi 22 février, du premier scanner corporel à Roissy Charles de Gaulle. Les passagers restent libres de préférer une palpation corporelle classique. Malgré la mise en place d’un scanner à titre expérimental, chaque passager aura le droit de choisir entre la passage par ce dernier ou par une palpation corporelle classique. Le scanner corporel sera testé pendant un mois pour tous les vols au départ du terminal 2 E en direction des Etats-Unis. Le type de scanner retenu en France est celui utilisant des ondes millimétriques dans la basse fréquence 24-30 GHz (gigahertz) de type Provision 100 et fabriqué par la société L-3 Communications. Un rapport du 15 février dernier de l’Afsset (Association française de sécurité sanitaire de l’environnement au travail) a récemment précisé que ce « type de scanner ne présente de risque avéré pour la santé des personnes, lié à des exposition aux champs électromagnétiques dans la bande de fréquences 24-30 GHz ». A ce jour, plus de 200 portiques de ce type sont déployés à travers le monde. Une quarantaine le sont dans 19 aéroports des Etats-Unis. Ils devraient tripler pour atteindre les 150 portiques d’ici 2010. Des scanners ont aussi été déployés à l’aéroport d’Heathrow et une quinzaine le seront à celui de Schipol-Amsterdam. Au Canada, 44 scanners corporels ont été achetés selon le ministre des transports canadien. En France, la Commission informatique de l’information et des libertés (CNIL) suit étroitement les conditions d’utilisation de ce nouveau portique. Ce sera suite à un vote à l’Assemblée nationale qu’il pourra éventuellement être étendu à l’ensemble du territoire.