Air France enregistre une baisse de trafic de seulement 0,6 % en février alors qu’elle déplore les nombreuses perturbations météorologiques de février ainsi que les grèves dans le secteur aérien. Elle estime à 22 millions d’euros le coût de ces événements. Les résultats d’Air France auraient pu être bons en février, ils restent cependant honorables en raison des perturbations sociales et météo qui ont fortement freiné le trafic. Ainsi, le nombre de passagers kilomètre transporté (PKT) et qui correspond au niveau de trafic est en baisse de 0,6 %. Son trafic passagers (qui ne prend pas en compte la distance parcourue par chaque passager) est en recul de 2,2 %, pour s’établir à 4,779 millions de voyageurs contre 4,885 millions un an plus tôt. Le taux d’occupation gagne 3,5 points à 77,7 % en raison d’une baisse de capacité de sa flotte de 5 %. Air France aurait pu espérer des résultats bien meilleurs : elle a estimé le coût des grèves des contrôleurs aériens et des pilotes de ligne à 22 millions d’euros sur le seul mois de février. Sur le réseau transatlantique, le trafic est quasi stable (+0,2 %) alors que les capacités sont en nette baisse de 7,1 %. La plus forte chute de trafic s’est effectuée sur le réseau européen avec - 3,3 % et une chute des capacités de 7,7 %. C’est aussi sur ce réseau que les perturbations (grèves et intempéries) se sont le plus fait ressentir. Le réseau Caraïbes et Océan indien connaît une hausse du trafic de + 3 %, celui d’Asie est en léger recul de 0,4 %, et celui d’Afrique et Moyen-Orient est également en recul de 2,3 %.