Lors d’exercices de simulation, un gendarme a tiré à balles réelles lundi 8 mars sur un hublot d’un Boeing d’Air Austral. Les passagers ont été acheminés vers leur destination dans l’urgence. La convention de formation entre Air Austral et les gendarmes est suspendue. Ce devait être un simple exercice de simulation de prise d’otages, mais elle a laissé des sueurs froides à la compagnie aérienne réunionnaise, ainsi qu’un hublot de son Boeing B777 à remplacer. Lundi 8 mars, le gendarme du Groupement d’intervention outre-mer de la gendarmerie (GPIOM) aurait tiré par erreur à balles réelles en direction de l’appareil et a explosé le hublot. L’appareil qui devait décoller peu de temps après a du être immobilisé pour réparation et les passagers d’Air Austral  acheminés selon des solutions « d’urgence ». Tous n’ont pu partir avec Air Austral selon le site Clicanoo, il a fallu faire appel aux compagnies Air France, Corsairfly et Air Mauritius. Le hublot a été aujourd’hui remplacé et des tests de pressurisation effectués. Le B.777  devait reprendre ses vols hier soir. De son côté, la compagnie réunionnaise a suspendu la convention avec le GPIOM, signé en novembre 2009. Selon cet accord, les gendarmes assuraient la formation du personnel navigant à la gestion de situations d’urgences en plein vol, maîtrise d’un forcené, personnes sous l’emprise de l’alcool, incivilités en tous genres.