Le Syndicat des compagnies aériennes et la Fnam (Fédération nationale de l’aviation marchande) dont fait partie Air France, se sont vu rejetés leur recours par le Conseil d’Etat. Elles contestaient la hausse annuelle de 5 % des redevances aéroportuaires appliquée par Aéroports de Paris (ADP). Le conflit entre ces trois organisations que sont Aéroports de Paris (ADP), le Syndicat des compagnies aériennes et la Fnam (Fédération nationale de l’aviation marchande) a débuté en 2006. Les organisations aériennes dont Air France reprochant les clauses de contrat de régulation économique (CRE) signées entre l’Etat et ADP. Selon cette clause, ADP pouvait augmenter sa redevance de + 5 % chaque année sur la période 2006 – 2010. Or, les compagnies estimaient cette hausse excessive au regard des investissements ou de la qualité des services proposés par ADP. Le Conseil d’Etat vient donc de juger qu’ADP restait dans dans son droit avec ces hausses annuelles de 5 %. ADP a décidé depuis de modérer ces hausses (dont un gel des redevances pour cette année). Ainsi, Pierre Graff, PDG d’ADP programme les hausses suivantes pour les années à vebnir : + 0,5 % en 2010, + 2 % en 2011 et +2,4 % en 2012. Elle correspond à une hausse moyenne de 1,38% par an de 2011 à 2015. En échange, ADP promet d’investir 2,4 milliards d’euros sur la période dans de nouvelles infrastructures. Rappelons que la compagnie à bas coûts EasyJet s’est plainte la semaine dernière du CRE (Contrat de régulation économique) qu’entretient ADP avec Air France. Le CRE, en baissant les taxes d’atterrissage et de stationnement et en augmentant celle des passagers  favoriserait Air France selon EasyJet et pénalise les low costs. En effet, selon François Bacchetta, directeur général d'EasyJet en France, la compagnie britannique paye des redevances plus importantes pour un Paris - Toulouse plein à 85 % qu'Air France avec un appareil plein à 70 %.