Lors de l’atterrissage de son A380 sur l’aéroport de Sydney le 31 mars dernier, les roues ont pris feu. La compagnie aérienne australienne a décidé de mener une enquête sur l’incident. Les 244 passagers en sont quitte pour une belle frayeur. Lors de l’atterrissage, les pneus de l’appareil très gros porteur ont éclaté pour une raison inconnue. Des témoins ont indiqué avoir vu des flammes et entendu un grand bruit au moment où l’appareil se posait en pleine nuit. Qantas  a reconnu l’incident et décide de mener une enquête. « "C'est la première fois que cela arrive avec un de nos A380. Lors de l'atterrissage, deux pneus ont été endommagés. L'avion a été examiné sur le tarmac par les ingénieurs, où il a été établi que l'appareil ne pouvait être remorqué jusqu'à sa porte », a indiqué une porte-parole. Aucun blessé n’est à déclarer. « Certaines personnes ont commencé à paniquer, mais la majorité est restée plutôt calme » s’est exprimé l’un des passagers. Un des personnels de l’aéroport a quant à lui déclaré : « J'ai cru qu'il s'agissait d'un grave accident, il y avait des flammes et des étincelles qui jaillissaient de partout », a-t-il raconté. « Et le bruit était assourdissant, comme ceux de canons ». Cet incident serait sans rapport un autre incident survenu la veille sur le même aéroport : la surchauffe d’un moteur aurait contraint le pilote d’un Boeing 747 à rebrousser chemin alors qu’il s’apprêtait à décoller pour Singapour.