Le gouvernement français décidera en septembre prochain s'il faut lancer une nouvelle phase de recherche de l'Airbus d'Air France reliant Rio à Paris, dont le crash le 1er juin 2009 au milieu de l'Atlantique avait causé la mort de 228 personnes. Le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau a indiqué qu'il devrait recevoir en septembre les dernières analyses du Bureau d'Enquêtes et Analyses (BEA), portant sur la troisième phase de recherche qui s'était achevée le 24 mai dernier sans résultat. M. Bussereau s'adressait à la première réunion du comité d'information pour les familles des victimes de l'accident du vol AF447 de la compagnie aérienne nationale. Le secrétaire d'Etat a expliqué que l'analyse des trois premières phases de recherche de l'épave avait montré " qu'il y a des endroits où il ne faut pas retourner, des endroits où il faut peut-être retourner parce qu'une phase a peut-être manqué quelque chose, et des endroits où nous ne sommes pas allés". Cette analyse devrait être complétée par le BEA d'ici septembre, et la décision de poursuivre ou pas les recherches sera alors prise. Le BEA s'est dit de son côté favorable à une quatrième phase de recherche, soulignant les performances des moyens utilisés. Il a cependant prévenu que si l'épave se trouvait dans une faille très profonde, alors "aucun moyen technique ne permettrait de la retrouver". Si le crash de l'Airbus A330 reste inexpliqué, le BEA estime que la défaillance des sondes Pitot de mesure de vitesse constitue un élément mais ne peut expliquer à elle seule l'accident. Les associations des familles de victimes se sont elles félicitées de la mise en place du comité, tout en réclamant le lancement de nouvelles recherches.