La grève dans le transport aérien touche les pays les uns après les autres. A croire qu’un virus avi-air – synonyme d’aérien dans un souhaitable futur dictionnaire aéronautique – se propagerait aussi rapidement que le fameux virus mexicain de la grippe, porcine celle-là, A(H1N1) il y a un peu plus d’un an. Souvenez-vous… La grève dans l’aérien a révélé ses symptômes dans nombre de pays européens depuis six mois. Il y a eu l’Allemagne avec Lufthansa, la Grande-Bretagne avec British Airways, la France – on a l’habitude, même si on trouve cela pénible -, l’Espagne sous forme de grippe soudaine de ses employés aiguilleurs du ciel ces derniers jours –tiens c’est bizarre, il y aurait donc bien un virus avi-air dans l’air – il y a la Grèce dernièrement et la Chypre qui en sort durement éprouvé avec ses 1 300 000 habitants à majorité grecque… Que faire dans ces cas de virus pour le moins très contagieux ? Vacciner les employés ? Appeler l’armée à la rescousse comme le suggère Ryanair ? Ou faire comme l’Espagne qui vient d’adopter une loi autorisant les petits aéroports à s’ouvrir aux avions en mal de décollage ou d’atterrissage. Oui mais. Du coup, ce sont les A380 (qui réclament des pistes homologuées et suffisamment larges), qui risquent de faire grève, à leur tour. Peut-être que si on leur mettait un masque…