Plus vrai que nature, ce faux accident de Boeing 767 sur l’aéroport international de Harrare, ce jeudi matin 5 août. Cet exercice de simulation a trompé tout son monde, et en premier lieu, les journalistes… Branle-bas de combat à l’aéroport international de Harrare (Zimbabwe) ce jeudi matin 5 août quand de la fumée s’échappe d’un Boeing 767 en bout de piste. Des ambulances et des voitures de police foncent à toute allure vers l’appareil en perdition. Un journaliste AFP, présent sur place, s’informe auprès de l’Autorité civile de l’aviation du Zimbabwe, qui lui confirme « l’accident ». Le journaliste expédie illico une dépêche au bureau parisien, qui le retransmet via le fil AFP à toutes les rédactions : ce matin, un Boeing 767, pouvant transporter jusqu’à 365 passagers, en provenance de Londres vient d’avoir un accident à l’atterrissage sur l’aéroport international de Harare. Il y a des blessés... Les rédactions qui le peuvent, en émoi (supposition personnelle), dépêchent d’autres journalistes sur les lieux. Mais malheureusement, ou plutôt heureusement, le doute sur un réel crash assaille les journalistes qui arrivent, deux compagnies aériennes, South Airways et Kenya Airways, parlant d’exercice de simulation. « L’aéroport fait un exercice(…) Il y a des ambulances et des policiers autour de l’aéroport pour que ça fasse vrai », indique l’un des membres d’équipage de la compagnie kenyanne. Plus tard, l’Autorité civile de l’aviation du Zimbabwe confirmera que cet accident d’avion était un faux, mais un véritable exercice de simulation au cas où…