L'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv est paralysé depuis lundi matin par une grève de ces employés, mécontents de l'impasse atteinte dans les négociations sur leurs salaires et leurs retraites. La grève des employés de l'aéroport international de Tel Aviv, le principal d'Israël, devrait toucher au moins 30 000 voyageurs aujourd'hui, en pleines vacances juives. Tout décollage est de fait impossible, et si les avions déjà en vol seront autorisés à atterrir, leurs passagers ne pourront pas récupérer leurs bagages. Au cœur du mouvement social se trouve l'exigence des employés de l'aéroport de voir leur retraite garantie par le gouvernement. Ils ont décidé de lancer une grève du zèle surprise après que les négociations avec les ministères des transports et des finances en sont arrivées au point mort. En refusant de prendre part aux préparatifs de décollage depuis 9 heures ce matin, les employés ont effectivement cloué au sol tous les appareils. Toutes les compagnies devraient être plongées dans le chaos, en particulier El Al et ses vols vers Paris et Marseille, Air France et Corsairfly pour leurs vols vers Paris, ou Swiss et easyJet vers Genève. Curieusement le site de l'aéroport fonctionne comme de normale, annonçant tous les vols à l'heure à part quelques délais. Mais les responsables de Ben Gourion ont annoncé avoir lancé des négociations avec les employés afin qu'ils reprennent le travail au plus vite. Régulièrement considéré comme l'aéroport le plus sûr au monde, Ben Gourion avait vu passer 10,9 millions de passagers l'année dernière.