La quatrième phase de recherche de l'épave du vol Air France AF447 Rio – Paris devrait débuter dans quelques semaines et durer jusqu'à quatre mois. Le secrétariat d'Etat aux transports et le Bureau d'Enquête et d'Analyses présenteront vendredi la nouvelle phase de recherche et ses modalités aux familles des victimes. Le bateau Alucia centralisant les opérations pour retrouver l'épave de l'Airbus A330-200, qui s'était abîmé le 1er juin 2009 dans l'Océan Atlantique causant la mort des 228 personnes à bord, devrait retourner sur zone  de façon imminente. Il emportera avec lui le sous-marin de poche Rémus, capable d'explorer les fonds marins jusqu'à une profondeur de 400 mètres. Pas de détail pour l'instant sur la zone concernée, à l'origine d'une polémique entre organisateurs des recherches et associations. Au cours de la réunion avec les familles, le BEA devrait également faire le point sur les trois phases de recherches précédentes, qui ont couté 20 millions d'euros pour la plupart payés par Air France et Airbus. Seuls une cinquantaine de corps ont été retrouvés après la catastrophe, ainsi que quelques morceaux de l'avion qui n'ont pu apporter qu'un faible éclairage sur les raisons du drame. Il y a peu d'espoir de retrouver un jour les boîtes noires de l'appareil, seules à même de fournir des détails techniques précis sur l'origine du crash. Le BEA n'a pour l'instant qu'une certitude: les sondes de mesure de vitesse Pitot étaient défaillantes et constituent un élément d'explication – parmi d'autres qui restent à découvrir.