Des assaillants armés ont transformé l’aéroport de Lubumbashi en République démocratique du Congo en zone de guérilla vendredi 4 février selon une version des faits rapportés par l’ensemble des médias. On décompte un mort et un blessé. Le petit aéroport du Katanga a pu ouvrir dans l'après-midi. Les assaillants qui ont attaqué au petit matin l’aéroport pendant trois heures sont, selon toute probabilité, des rebelles sécessionnistes.  Surprise : aucun des 11 avions présents sur le tarmac pendant l’attaque n’a été endommagé et les façades de l’aéroport ne comportent pas de trous opérés par les armes à feu, rapport RFI. Ce qui reste étonnant pour une attaque de plusieurs heures. Une Commission d’enquête a été nommée  « parce qu’il y a eu un mort et un blessé », a indiqué Moïse Katumbi, le gouverneur de la province, qui a évoqué de son côté l’hypothèse d’un « sabotage ». L’attaque est attribuée à des rebelles luttant pour l’indépendance du Katanga, province  du sud de la République démocratique du Congo (RDC) et peuplée de plus de 8 millions d’habitants. A l’indépendance de la République démocratique du Congo en 1960, cette province se sépara de la RDC. Elle fut de nouveau réintégrée trois ans plus tard grâce à un plan de réconciliation nationale. L’aéroport de Lubumbashi représente un intérêt stratégique en raison de son implantation au milieu d’une région minière, Lubumbashi étant parfois appelée « capitale du cuivre ». L'aéroport reçoit des visiteurs – prospecteurs - de toute l’Europe et des pays voisins. Les principales compagnies aériennes la desservant sont Ethiopian Airlines, Kenyan Airlines et South African Airways.