Avec le décollage de la nouvelle compagnie Sénégal Airlines le 25 janvier 2011, trois compagnies aériennes concurrentes, Air Burkina, Air Mali et Brussels Airlines,  se sont vues, elles aussi, retirer leurs autorisations de desservir les capitales d’Afrique de l’ouest depuis l’aéroport de Dakar. « Je pense qu’elle est la bienvenue. Car vous savez qu’il y a un déficit au niveau des capacités offertes par les compagnies de transport aérien dans la région. De ce fait, notre souhait est qu’il naisse encore bien d’autres compagnies », réagit sereinement Mohamed Ghelala, le patron d’Air Burkina, dans une interview au site Seneweb.com. « Au niveau d’Air Burkina, nous militons pour la concurrence. Mais bien entendu il faut que cette concurrence soit saine et pas déloyale. Je souhaite donc que  Sénégal Airlines se développe normalement et je suis sûr également qu’avec elle, nous allons pouvoir  nouer un partenariat comme celui que nous avions de par le passé avec Air Sénégal ». Sans le dire directement, Mohamed Ghelala compte sur la renommée d’Air Burkina pour faire face à la jeune Sénégal Airlines.  Par exemple, Air Burkina a obtenu récemment la certification IOSA (IATA Operational Safety Audit), un label international de qualité de sécurité et de sûreté. Concrètement, les techniciens d’Air Burkina sont formés par Royal Air Maroc, les pilotes sur de nouveaux avions par Brit Air. Quand à Air France Consulting, elle l'accompagne Air Burkina dans la mise à niveau.