La compagnie nationale israélienne a annoncé le licenciement de 150 hôtesses et stewards qui sont en employés CDD et dont les contrats sont arrivés à terme. Bien qu’El Al souhaitait garder un certain nombre de salariés en renouvelant leurs CDD, aucun accord n’a été trouvé entre la direction de la compagnie aérienne et les représentants du Histadrut, le nom officiel de la Fédération générale des travailleurs israéliens. Et cela à cause des syndicalistes qui exigaient qu’un plus grand nombre de salariés conserve leur emploi, se défend El Al. Mais selon les représentants du Histadrut, El Al a pour habitude d’embaucher du PNC en CDD pour une période de cinq ans, comme l’autorise la loi israélienne dans le cadre du transport aérien, et de les licencier à la fin de leurs contrats. Une politique salariale qui encourage la précarité. Le bras de fer continue entre les deux parties. Pendant ce temps, El Al a refusé l’ouverture de deux nouvelles liaisons entre Israël et la Chine en partage de codes avec la compagnie aérienne taiwainnaise China Airlines, comme le lui a demandé le ministère du Tourisme israélien. « Ils veulent garder le monopole sur cette route pour continuer à imposer leur tarif excessif », a commenté Noaz Bar-Nir, un haut responsable au ministère du Tourisme israélien.