Alors que les aéroports ouverts en Libye se font de plus en plus rares, Londres affrète un dernier avion pour rapatrier ses ressortissants ce samedi 26 février. L’aéroport international de Tripoli, reste l’un des seuls aéroports qui soit encore ouvert en Libye selon Eurocontrol, organisation aérienne intergouvernementale européenne. Les autorités libyennes ont fermé quasi tous les aéroports de leur territoire à l’exception de celui de la capitale. Les Français évacués par des avions (dont un A310) de l’Armée de l’air française ont indiqué que l’aéroport de Tripoli était d’ailleurs pris d’assaut par des expatriés de tous pays désirant fuir le pays. Pendant ce temps, la révolte ne faiblit pas, malgré des discours contradictoires, notamment d’un des fils de Kadhafi, Seïf al-Islam, ayant décrit une situation redevenue calme. Du côté du Royaume Uni, un Boeing 737 d’une capacité de 148 sièges devrait être suffisant, pense-t-on du côté de William Hague, ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni. Car les britanniques encore à Tripoli y sont estimés à une cinquantaine d’individus. L’aéroport de Benghazi, étant hors service, c’est par mer que le Royaume-Uni évacue ses ressortissants dans la partie Est de la Libye. 207 personnes y ont été évacués. Et un bateau devrait retourner à Benghazi dimanche pour évacuer les retardataires britanniques désirant rejoindre une terre en paix. La Chine donne aussi un dernier coup de rein pour évacuer ses ressortissants, et ce alors que 12 000 d'entre eux auraient déjà été évacués. Des avions de China Eastern Airlines doivent arriver aujourd’hui à Malte. Six autres avions sont prévus dans les prochains jours pour mettre à l’abri les Chinois d’une probable guerre de tranchées entre pro et anti Kadhafi. Mais là encore, on mise aussi beaucoup sur la voie maritime pour désengorger la masse de réfugiés des principaux accès possibles. La Turquie a déclaré avoir évacué quelque 11 000 ressortissants depuis le 19 février, par mer ou par les airs. Au total, une vingtaine d’aéroports sont fermés en Libye, à l’exception de Tripoli donc, de Gardabya au sud-ouest et de Sabha dans le Nord. Aucune information sur leur réouverture, indique Eurocontrol.