Comme la plupart des compagnies aériennes, Air France et Lufthansa ont repris leurs liaisons à destinations du Japon, mais ces dernières multiplient les précautions face aux risques de réplique sismique et de catastrophe nucléaire. Première précaution prise par les deux transporteurs : ne plus laisser dormir leur équipage à Tokyo, comme le recommandent les gouvernements européens, qui préconisent de quitter la capitale nippone. Chaque vol d’Air France et Lufthansa fait donc maintenant escale à Séoul pour effectuer le changement d’équipage. Mais cette précaution les oblige à changer d’appareil et donc à proposer moins de places : le transporteur français opère dorénavant un Boeing B777 vers Tokyo –l’A380 ne pouvant se poser à Séoul-, et l’allemand un Airbus A340. Lufthansa se veut encore plus attentive face à la menace radioactive, suite aux explosions dans des usines nucléaires. Désormais, elle inspecte tous ses avions de retour du Japon pour vérifier s'ils portent des traces de radioactivité. Les tests de radioactivité sont menés par les pompiers des aéroports concernés, soit Francfort (ouest) et Munich (sud). Jusqu'ici, aucune trace de radioactivité n'a été détectée sur les appareils concernés, a précisé un porte-parole de la compagnie allemande.