Après avoir affirmé qu’il ne privatiserait pas la compagnie aérienne nationale, le Président des Seychelles a assuré le personnel qu’il n’y aurait pas de licenciement et ce malgré la crise que traverse Air Seychelles. Avec un déficit de 10 millions d’euros sur les neufs derniers mois, Air Seychelles doit absolument trouver les moyens de se redresser. Mais cette restructuration ne passera ni par une privatisation, ni par un plan de licenciement. L’Etat, unique actionnaire de la compagnie, a définitivement exclue ces deux solutions. Lors d’une visite la semaine dernière à l’aéroport international de Pointe Larue, le Président James Michel a tenu à rassurer le personnel de la compagnie sur son sort. Il préfère passer en revue les secteurs déficitaires de la compagnie - la non-rentabilité de contrats passés avec d’autres compagnies aériennes et des sociétés étrangères- et agir sur ces points précis. Avec une flottille de cinq Boeing (trois B767-300 et deux B767-200), Air Seychelles est l’une des plus petites compagnies aériennes internationales. Elle attend la livraison en 2012 de deux Boeing B-787 Dreamliners pour optimiser ces lignes directes entre Mahé et l’Europe, sur lesquelles elle est en position de monopole.