La Cour constitutionnelle du Chili décidera mercredi 24 août si elle autorise la fusion des compagnies aériennes chilienne LAN Chile et brésilienne TAM Airlines (TAM Brazilian). Il restera au Chili l'accord de la Cour sur la loi anti-trust. Le processus de fusion entre TAM Airlines et LAN Chile (LAN Airlines), lancé en août 2010, traîne en longueur en raison des multiples autorisations à obtenir. Au Chili, on devrait savoir mercredi 24 août si la Cour constitutionnelle du Chili avalise le processus, notamment en raison d’une plainte de la compagnie régionale chilienne, Pal Airlines, qui lui reproche d’être anticonstitutionnel. Au Brésil, cela avance plus vite. Le département anti-trust du ministère de la Justice a approuvé la semaine dernière sans conditions le plan de fusion ente les deux compagnies, en argumentant que cela ne gênait en rien la compétition entre compagnies aériennes commerciales. Il ne manque plus au Brésil que l’accord du Conseil administratif de défense économique (CADE), ce qui a priori ne devrait pas poser de problème. Au Chili, il restera un plus gros morceau avec l’accord à obtenir de la Cour chilienne sur la loi anti-trust. Il pourrait être délivré (ou pas) dans les deux à trois mois prochains. La fusion des deux compagnies, en créant le groupe LATAM, donnerait la plus importante compagnie aérienne en Amérique du Sud, avec plus de 115 destinations dans 23 pays, une flotte de 280 appareils et plus de 40 000 employés.