Les agents de la sûreté aéroportuaire n’ont pas voulu du protocole d’accord proposé vendredi soir. Ils ont voté ce samedi matin la poursuite de la grève ce samedi. Il n’existe toujours pas d’accord au huitième jour de grève et à la veille de Noël malgré des propositions à la hausse  de la direction. Cette dernière, après avoir proposé initialement une prime annuelle de 300 euros, puis de 500 euros, et face au refus des syndicats, avait dans un nouvel effort avait porté le montant de cette prime à un mois de salaire, qui varie de 1 100 à 1 600 euros. Les grévistes réclament quant à eux une hausse mensuelle de leur salaire de 200 euros, ce que leurs employeurs respectifs estiment en-dehors de la réalité économique. « Il faut que le patronat entende et fasse un geste pour les salariés qui se sont exprimés ce matin en refusant de valider cet accord », a expliqué Thierry Ménard, secrétaire fédéral CGT pour le commerce et le service, qui reconnaît malgré cela que des « avancées sur la proposition que fait le patronat ». La grève n’impacte désormais que très peu les différents aéroports concernés, la situation étant qualifiée proche de la normale par Aéroports de Paris qui gère Roissy Charles de Gaule (CDG) et celui d’Orly. A Lyon, la cinquantaine de grévistes qui ont décidé de reconduire la grève « ne devrait générer aucune annulation », selon la direction. On n’enregistrait d’ailleurs en milieu de matinée des retards de 7 minutes en moyenne. Avec l’arrivée d’agents non grévistes provenant d’autres aéroports, les 105 vols du samedi, 86 du dimanche et 132 du lundi ne devraient connaître aucune annulation, selon la direction de l’aéroport. A Nice, les salariés ont déposé un préavis pour le mardi 27 décembre. Pour rappel, depuis jeudi, des policiers ont été rappelés en renfort pour remplacer les agents grévistes, ce que jugent les syndicats comme étant « une atteinte au droit de grève ». Enfin, un autre préavis de grève a été déposé par le Syndicat de pilotes SNPL - 70 % des adhérents sont chez Air France – pour la période du 6 au 9 février, soit avant les vacances scolaires. Ils veulent protester contre le projet de loi examiné le 24 janvier prochain à l’Assemblée Nationale et qui prévoit d’encadrer le droit de grèv