La compagnie aérienne low cost Ryanair a démenti une nouvelle fois recevoir des subventions de la part des aéroports français, suite aux accusations lancées par un collectif contre sa présence à Dole – Tavaux. Dans un communiqué diffusé à l'AFP, la spécialiste irlandaise du vol pas cher affirme une fois de plus qu'elle "n'a pas reçu et ne reçoit pas de subventions de la part des aéroports français", expliquant que "dans certains cas, les aéroports régionaux décident d'acheter des espaces publicitaires sur Ryanair.com". Une "publicité qui permet aux aéroports d'avoir un meilleur rayonnement et d'attirer plus de touristes", poursuit le message du porte-parole. Et de rappler que ces accords sont conformes à la législation européenne – la Cour de Justice lui ayant donné raison en 2008, même si des enquêtes sont en cours à Marseille ou Francfort – Hahn. L'argument du collectif pour la fermeture de l'aéroport Dole – Tavaux est classique: le versement "à la limite de la légalité" à Rayanir de "15 euros par passager" de la part du Conseil général, au titre d'un contrat de marketing. Le Conseil a expliqué que la somme annuelle versée à la low cost était plafonnée à 200 000 euros, et rappelé que la création de la ligne Dole – Porto devrait amener 30 000 passagers par an vers l'aéroport, dont le trafic était limité  à environ 5300 voyageurs, et soutenir la création de 30 emplois directs ou indirects. Rappelons qu'à partir du 5 avril 2012, Ryanair reliera Tavaux à Porto deux fois par semaine, avec des départs le jeudi à 17h30 (arrivée 19h00) et le dimanche à 12h00 (arrivée 13h30), les vols dans l'autre sens quittant Porto respectivement à 13h35 (arrivée 17h05) et 8h05 (arrivée 11h35). L'aller simple, à bord des habituels Boeing 737-800 de 189 sièges, est proposé à partir de 29,99 euros. Si le retour d'Air Vallée dans le Jura une fois la réfection de la piste terminée n'est toujours pas officiel, certains parlent déjà de l'arrivée en 2012 de trois ou quatre autres compagnies aériennes.