Le vol AF2220 Paris – Tel Aviv de la compagnie aérienne Air France a dû se dérouter vers Bâle – Mulhouse mercredi, son commandant de bord craignant la présence d'une bombe à bord – mais il ne s'agissait que d'un téléphone portable resté allumé. L'Airbus A320 de la compagnie nationale française avait décollé le 29 février 2012 de l'aéroport Charles de Gaulle avec 123 passagers à bord dont deux bébés et 6 membres d'équipage, quand le pilote a demandé un atterrissage d'urgence suite à "la suspicion de la présence à bord d'un engin explosif". Selon le communiqué d'Air France, "conformément aux procédures en vigueur et par mesure de précaution" l'appareil s'est alors posé en urgence et "en toute sécurité" sur l'aéroport de Bâle – Mulhouse. Un cordon de sécurité a été établi par les pompiers tandis que gendarmerie et démineurs fouillaient l'appareil, mais la vérification n'a rien trouvé d'anormal. Selon la presse régionale, l'alerte serait venue d'un téléphone portable resté allumé, sans que l'on sache si c'était en soute ou en cabine. L'EuroAirport a été fermé pendant une heure, forçant un vol de la low cost easyJet en provenance de Berlin à atterrir à Zurich, les passagers étant acheminé vers Bâle en car. Quant aux voyageurs d'Air France, ils ont passé la nuit à Mulhouse avant de repartir jeudi en fin d'après-midi vers Tel Aviv sur un autre appareil.