La compagnie aérienne Oman Air cherche à lier des alliances, en particulier aux Etats-Unis, alors qu'elle s'était jusque là concentrée sur le développement de son réseau et de sa flotte. Selon le nouveau PDG de la compagnie nationale du sultanat d'Oman Wayne Pearce, arrivé en début d'année et cité dans Arabian Business, le plus gros avantage d'Oman Air est la qualité de son réseau dans le sous-continent indien. Depuis sa base sur l'aéroport de Mascate, elle dessert en effet dix villes en Inde, trois aux Pakistan plus les capitales du Bangladesh, de Sri Lanka et des Maldives, sans oublier le Népal. Le PDG d'Oman Air n'exclut pour autant pas d'alliance avec des compagnies européennes, précisant que son accord de partage de codes avec BMI (British Midland) pourrait être remis en cause suite à sa vente par Lufthansa à IAG (British Airways plus Iberia). Oman Air a passé des accords similaires avec Emirates Airlines, Ethiopian Airlines, Gulf Air et Malaysia Airlines, plus TGVair depuis le début de l'année. Malgré une hausse de son trafic passager régulière pour atteindre 3,3 millions en 2010, la compagnie a enregistré des pertes de plus de 200 millions de dollars, la faute en partie à une expansion rapide de sa flotte à 26 appareils (Airbus A330, Boeing 737NG, ATR-42 et Embraer E175). Elle attend sept monocouloirs supplémentaires et à partir de 2015 six 787 Dreamliner, mais n'envisage pas l'achat d'avions plus gros comme les A380 ou A350. Classée 4 étoiles par Skytrax en 2011, Oman Air opère depuis Mascate vers 41 destinations dont Paris, Londres, Milan, Zurich et Francfort, son réseau s'étendant jusqu'à Dar Es Salaam au sud et Hong Kong à l'est.