La compagnie aérienne Emirates Airlines a lancé des négociations avec l’Inde afin de pouvoir étendre son réseau dans le sous-continent. Desservant déjà dix villes indiennes avec 185 vols par semaine et une croissance annuelle de 18%, la compagnie des Emirats Arabes unis ne veut pas en rester là : elle compte bien augmenter ses fréquences sur les liaisons existantes, où son coefficient de remplissage est en moyenne supérieur à 80%. Et selon les déclarations de l’un de ses vice-présidents, Majid Al Mualla, au Times of India, elle s’attend à « de bonnes nouvelles rapides » sur l’autorisation de s’envoler vers des destinations jusque là fermées à ses avions. Les deux pays ont un accord bilatéral sur les droits de vols de leurs compagnies respectives. Emirates Airlines a en revanche nié toute intention d’investir dans Kingfisher Airlines, qui croule sous une dette insupportable et a déjà supprimé son réseau international. Le même Al Mualla explique que sa compagnie s’intéresse à « toute proposition de bon sens commercial », et se montre optimiste sur la levée de l’interdiction faîte aux compagnies étrangères d’investir dans les transporteurs indiens. Une annonce du gouvernement était attendue la semaine dernière, mais a été repoussée pour les jours qui viennent. Et qui sait, Emirates Airlines pourrait être la première à déployer un de ses 21 Airbus A380 vers l’Inde, qui a refusé cette primeur à Lufthansa.