Une femme avec un décolleté, jugé trop vertigineux selon le personnel de Southwest Airlines, a été contrainte de boutonner sa chemise jusqu’au cou pour pouvoir embarquer. « Couvrez ce « décolleté vertigineux » que je ne saurais voir./ Par de pareils objets, les âmes sont blessées,/ Et cela fait venir de coupables pensées », ou comment Tartuffe de Molière s’est réincarné en un employé de Southwest Airlines, première des compagnies low cost américaines. Avital, la présumée indécente, s’est plainte de ce fait divers insolite dans le blog pour femmes Jezebel. Munie de son billet avion et se présentant à l’embarquement du vol Southwest Airlines Las Vegas New York à 6 heures du matin un cinq juin, vêtue d’une simple robe noire et d’une chemise, laissant apparaître en partie ses seins, qu’elle avait de belle taille faut-il le préciser, l’agent lui a fait remarquer qu’elle ne pourrait décoller sans couvrir l’affront de cette partie de chair mise à nue. Bien qu’estimant à juste titre que ses seins ne pourraient interférer sur le bon fonctionnement et la sécurité du vol, Avital s’est pliée à l’injonction, mais sans oublier de s’en plaindre à la fin de son vol. La compagnie s’en est platement excusée auprès d’elle en lui proposant un remboursement, sans trop en faire cependant, lui expliquant que la compagnie aérienne était seule juge de l’indécence vestimentaire ou non, « appropriée » selon ses termes, de ses passagers. Pourtant Avital qui s’est sentie humiliée, souligne qu’un passager, une rangée devant elle, avait, arboré (dessiné) sur son T-Shirt, un ostensible préservatif qui tel un cheval de Troie, s’était immiscé parmi les passagers, sans qu’il n’ait eu, quant à lui, aucun ennui avec les agents d’embarquement. Avital, à qui on ne lui en reprendra plus, a promis de ne plus voler à bord d’un vol de Southwest Airlines.