La compagnie aérienne helvétique a décidé de renommer sa surcharge carburant en taxe internationale. Une modification qui ne change ni son montant, ni son mode de calcul, mais qui ne plait guère à une association de défense des consommateurs suisses. Afin de s’aligner sur les pratiques instaurées aux Etats-Unis, son principal marché avec dix destinations, Swiss a rebaptisé sa surcharge carburant en « taxe internationale ». Elle veut ainsi harmoniser sa terminologie avec celles de ses partenaires aériens (notamment ceux de Star Alliance, United Airlines et US Airways) et adopte partout le changement de nom. A noter que sa maison-mère Lufthansa garde l’ancienne appellation. Mais ce changement n’est pas au goût de la Fondation pour la protection des consommateurs. Cette association dénonce depuis longtemps l’opacité de cette taxe et notamment de son mode de calcul. Elle demande à ce que les tarifs intègrent explicitement les coûts de fuel. Or, avec la nouvelle dénomination, le consommateur ne s'y retrouvera pas mieux, selon la Fondation. Pour rappel, les suppléments carburants, corrélés à la volatilité des cours du brut, subissent de fréquentes modifications. Swiss, qui a rehaussé ses taxes carburant en février et en décembre, ne révèle pas comment elle les calcule.