Le trafic passagers de la compagnie aérienne Air France – KLM a enregistré une petite hausse de 0,9% en septembre par rapport à l’année dernière, avec un total de 6,91 millions de voyageurs transportés. Dans son communiqué du 5 octobre 2012, le groupe franco – néerlandais précise que l’augmentation du trafic s’est faite sur des capacités en hausse de 0,8%, le coefficient d’occupation de ses avions restant donc stable à 85,2% (-0,1 point). Le réseau Europe enregistre une hausse du trafic de 3,0% pour des capacités en augmentation de 3,9% sous l’effet des bases de province. Le coefficient d’occupation recule de 0,7 point à 77,5%. Sur le réseau Caraïbes et Océan Indien, le trafic baisse de 3,3% pour des capacités en réduction de 3,7%. Le coefficient d’occupation progresse de 0,3 point à 76,9%. Le réseau Afrique et Moyen-Orient d’Air France – KLM enregistre une baisse du trafic et des capacités de respectivement 1,9% et 2,7% ; le coefficient d’occupation progresse de 0,7 point à 83,5%. Sur le réseau Amériques, pour des capacités en légère hausse (+0,7%), le trafic croît de 1,5%, et le coefficient d’occupation gagne 0,8 point à 91,0%. Enfin sur le réseau Asie elle enregistre une hausse du trafic de 1,1% pour des capacités en progression de 1,7%, le coefficient d’occupation reculant de 0,6 point à 88,3%. Le groupe de l’alliance SkyTeam a continué d’ajuster son programme de vols tout cargo, conduisant à une baisse des capacités de 4,5%. Le trafic baisse de 6,6%, amenant une dégradation du coefficient de remplissage de 1,4 point à 63,2%. La recette unitaire à la tonne kilomètre offerte (RTKO) hors change est en baisse par rapport à septembre 2011. Rappelons qu’en ligne avec le plan de restructuration Transform 2015, le groupe a choisi de stabiliser son offre pour l’hiver 2012-2013, avec une évolution de +0,5% sur le long-courrier et -0,5% sur le moyen-courrier. La faible croissance sur le long-courrier combine une réduction de capacité sur l’Amérique du Nord et le Moyen-Orient avec une légère croissance sur l’Asie et l’Afrique.