Le cadavre d’un homme a été retrouvé sur l’aéroport de Lagos dans le train d’atterrissage d’un avion d’Arik Air. Le train d’atterrissage de l’A340-500 de la compagnie nigériane Arik Air qui effectuait des rotations vers New York et Londres Heathrow contenait un passager clandestin sans document permettant de l’identifier. Il n’a pas survécu, ce geste désespéré aboutissant dans la quasi-totalité des cas à un décès soit de froid, d'asphyxie ou par écrasement. C’est lors d’une inspection qu’il a été découvert, l’appareil s’apprêtant à opérer un autre vol. On suppose que l’homme s’était caché depuis des jours dans le train d’atterrissage et qu’il est mort écrasé lors du décollage vers New York. « L'avion est probablement revenu à son point de départ alors qu'il était déjà mort », s’est exprimé un porte-parole de la compagnie. Il est aussi reproché des défaillances au niveau sécuritaire à l’aéroport international Murtala Muhammed de Lagos. « Si l'accès à la piste était rigoureusement interdit, alors personne d'autre que les officiels des compagnies aériennes, des services de manutention et de l'Autorité fédérale des aéroports du Nigeria n'auraient accès au tarmac », a ajouté un responsable d’Arik Air. Deux autres cas de clandestins décédés dans l’avion à Londres sont apparus ces dernières semaines. Au mois de septembre, un homme retrouvé mort dans la banlieue de Londres, aux abords de l’aéroport d’Heathrow, serait un présumé passager clandestin, sans doute d’origine africaine, qui serait tombé d’un avion lors de la sortie du train d’atterrissage. Et fin août, le cadavre d’un passager clandestin avait été retrouvé dans le train d’atterrissage d’un Boeing 747-400 de British Airways en provenance du Cap en Afrique du Sud. La compagnie avait alors qualifié l’incident de « rarissime » et de « très triste ».