La croissance du trafic aérien a connu un ralenti au mois de septembre. Les plus fortes croissances se situent en Chine, Moyen-Orient ou  en Amérique Latine. L'Europe, bien qu'avec un marché plus dynamique que les Etats-Unis, doit relever le défi du retour aux bénéfices. Sur un an se terminant fin septembre 2012, le trafic aérien a progressé de 4,1 % par rapport à la même période de référence un an auparavant, selon l’IATA. Cette progression est de 4,9 % sur les liaisons internationales et de 2,6 % sur les liaisons domestiques, avec un taux de remplissage moyen qui se situe à 80 %. Mais cette croissance s’est aplanie au cours du deuxième trimestre, avec une croissance zéro entre avril et août. Les 4,1 % de croissance sur un an sont donc à comparer avec les 6 % de croissance enregistrés sur les six premiers mois de l’année. L’IATA observe une tendance à deux vitesses. Il y a les transporteurs de Chine, d’Amérique latine ou du Moyen-Orient qui progressent rapidement alors que les compagnies européennes ont à relever des défis avec, certes une dynamique de croissance du trafic (+ 5,4 %) mais avec des bénéfices en berne. En Afrique, le challenge est de convertir les opportunités de croissance en profits.
Croissance du trafic par région sur un an à fin septembre
Région Evolution Taux de remplissage
Afrique 4,70% 71,60%
Asie/Pacifique 1,70% 77,20%
Europe 5,40% 83,90%
Amérique Latine 7,50% 78,20%
Moyen-Orient 13,30% 78,70%
Amérique du Nord 2,10% 84,60%
Quant aux compagnies américaines, elles doivent continuer d’adapter leurs capacités pour valoriser leurs bénéfices sur un marché qui reste peu dynamique (+2,1%). Les marchés les plus dynamiques sont d’abord au Moyen-Orient avec 13,3 % de hausse, en Amérique Latine (7,5 %), avant l’Europe et l’Afrique (5,4 et 4,7 %). Le chiffre Asie-Pacifique avec 1,7 % de croissance doit être affiné, la Chine connaissant 11,7 % de croissance alors que l’Inde connaissait le chiffre de croissance le plus catastrophique de toutes les régions avec - 9,9 % avec des capacités de transport en chute (-5,9 % sur septembre) faisant grimper le taux de remplissage des avions pourtant parmi les plus bas dans le monde (64,9%).