Histoire de l'aviation - 12 novembre 1911. Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour l’aviateur français Brindejonc des Moulinais, qui après avoir exécuté de très beaux vols dans le Gers sans encombres, une semaine plus tôt, est de retour à Toulouse, où il va être victime d’un grave accident d’avion, sans toutefois que son pronostic vital soit engagé. Arrivant du champ d’aviation de Grisolles, Brindejonc des Moulinais rejoint la Ville rose. Mais il ne va pas s’éterniser au sol ayant d’autres projets en tête et c’est ainsi qu’il s’envole de nouveau du terrain du Stade Toulousain dès l’après-midi du 12 novembre 1911, pour tenter cette fois le record de hauteur, après le survol de Toulouse. Mais c’était sans compter sur les conditions météorologiques qui vont fortement perturber son entreprise : c’est d’abord la pluie qui va retarder d’une heure son départ, avant que le vent ne se mêle à la partie, pour finalement faire chuter son monoplan d’une centaine de mètres d’altitude. Gêné par le vent et par des prospectus qu’il devait lancer des airs, venus boucher le tuyau conduisant l’air au carburateur, Brindejonc des Moulinais va finir sa course sur le toit de l’Ecole des Minimes, puis dans un jardin maraîcher.