La compagnie aérienne allemande a annoncé vendredi son intention de suspendre sa liaison entre Berlin et Lyon à compter du 31 mars. Les problèmes du nouvel aéroport berlinois de Brandebourg ainsi que la mauvaise conjoncture économique sont responsables de ce choix. Le report sans cesse réitéré de la mise en service du nouvel aéroport berlinois de Brandebourg sont l’une des deux raisons qui ont poussé la direction de Lufthansa à suspendre sa desserte de Lyon (5 rotations par semaine depuis juin 2012). « Tout ce qui était prévu pour le nouvel aéroport ne peut pas être transféré sur Tegel », un aéroport déjà saturé, a expliqué un porte-parole de la compagnie. D’autres dessertes vont pâtir de ce défaut de fabrication du nouvel aéroport, dont la mise en service n’est plus programmée avant 2015 probablement. A partir du 31 mars, les liaisons vers Manchester et Budapest seront aussi supprimées alors que les dessertes vers Genève, Milan et Stockholm, verront leurs fréquences réduites de moitié. Les dessertes des villes allemandes de Stuttgart, Cologne et Düsseldorf seront aussi affectées à la baisse. Deux des quinze avions stationnés sur sa base berlinoise seront ainsi retirés. Lufthansa explique aussi sa décision par le manque de rentabilité de ces routes, en raison d’une conjoncture économique morose. « Certaines lignes n'ont tout simplement pas rencontré nos attentes », a ainsi expliqué son porte-parole. Pour rappel, le Lyon-Berlin de Lufthansa est en concurrence avec easyJet. Lufthansa peine à rendre bénéficiaire ses liaisons court et moyen-courrier. A l’instar d’Air France qui lance son réseau sous la marque régionale HOP ! avec des prix minis et une offre à la carte, elle lancera en juillet prochain via sa filiale Germanwings, une offre « low cost à la carte », censée lui faire reprendre des parts de marché face aux low cost Ryanair, easyJet, Wizz Air…