Un Boeing 777 d’Emirates Airline devant décoller pour Dubaï, a dû annuler son vol depuis Lusaka en Zambie après qu’un camion citerne a violemment heurté l’un de ses réacteurs. Deux autres boulettes de la part de chauffeurs de véhicules ont entraîné des incidents sur les aéroports de Manchester et de Toronto. Le Boeing 777-300ER d'Emirates, qui devait transporter environ 350 personnes à Dubaï, était en cours de ravitaillement sur le tarmac de l’aéroport international de Lusaka. Mais le chauffeur d’un des camions citerne qui venait de procéder à son ravitaillement a commis une belle boulette en venant heurter violemment l’un des réacteurs, puis le fuselage. L’avion, alors encore à vide de ses passagers, a été sévèrement endommagé selon le Zambia Daily Mail. Le vol a été annulé et les passagers hébergés dans les hôtels le temps de dépêcher un second B777-300ER depuis Dubaï. L’aéronef endommagé est en cours de réparation, mais un porte-parole d’Emirates a confirmé hier que la compagnie restait en attente de pièces de rechange. Une enquête a été ouverte pour identifier les responsabilités des uns et des autres. C’était la semaine des « chauffards » de tarmac puisque un second chauffeur, cette fois à Manchester, a lui aussi endommagé un Airbus A319 d’easyJet. Voulant approvisionner en eau l’Airbus de la low cost, il s’est retrouvé coincé sous le ventre de l’Airbus provoquant au passage des dégâts substantiels. Un autre appareil a été requis pour transporter les passagers (avec plus de trois heures de retard) vers l'aéroport international Palma de Majorque aux Baléares. Une enquête est là aussi en cours. Et encore… Cette fois, le 11 mars dernier. C’est un fourgon… sans conducteur, ce dernier ayant oublié les clés sur le contact, qui a roulé pendant trois minutes sur 60 mètres de piste de l’aéroport de Toronto. La tour de contrôle a dû avertir à plusieurs reprises les pilotes d’un vol en Embraer ERJ-190 d’Air Canada en phase d’approche finale d’annuler son atterrissage. Si ces derniers avaient bien entendu l’information, ils ont continué leur approche, pensant que cet avertissement était pour un autre, obligeant le contrôleur aérien à réitérer sa demande, cette fois avec succès. Le véhicule en question avait été dépêché pour une activité de maintenance sur un B737-800 de Sunwing. Le conducteur s’est aperçu un peu trop tard que son véhicule n’était plus sur place et s’était mis en branle seul vers la piste esquintant au passage le fuselage du B737 de Sunwings. Sale temps pour les chauffeurs d’aéroport...