La compagnie aérienne Air France prépare de nouvelles suppressions de postes qui pourrait être « ciblées sur le court et le moyen-courrier », afin d’atteindre ses objectifs de réduction de dette. Dans un entretien accordé au journal Le Monde publié le 30 avril 2013, le PDG Alexandre de Juniac avoue ne plus écarter l’hypothèse d’une deuxième cure d’austérité à l’horizon fin 2014, si le plan de restructuration Transform 2015 alors arrivé à échéance n’a pas permis les économies envisagées en raison de la prolongation de la crise. « Aucune décision n’a été prise », précise le PDG d’Air France, la direction et les syndicats faire « un point d'étape lors du deuxième semestre de 2013 » afin de « tirer ensemble les enseignements de ce qu'il convient de faire en 2014 ». Mais il annonce que l’éventuel nouveau « plan de départs » viserait l’activité court et moyen-courrier, qui a perdu 600 millions d’euros l’année dernière (800 millions sur un total de 1,19 milliards pour le groupe Air France – KLM) après 500 millions en 2011. Un des points noirs de cette activité est le principe des bases de provinces, mises en place dans les aéroports de Marseille, Nice et Toulouse par Pierre-Henri Gourgeon comme le rappelle le PDG qui a simplement « pris le train en marche » (comme dans le cas de Transform 2015 d’ailleurs). Le Monde cite plusieurs responsables syndicaux expliquant qu’elles n’ont pas rencontré le succès escompté et continuent à perdre de l’argent. Leur avenir sera discuté en septembre, les scénarios envisagés allant de la baisse des fréquences à la suppression des lignes les moins rentables et jusqu’à leur fermeture pure et simple. Rappelons que Transform 2015, lancé l’année dernière, vise à des économies de 2 milliards d’euros en trois ans, via 5122 suppressions de postes (sans licenciements) et une hausse de la productivité de 20%.