Le groupe IAG, né de la fusion entre British Airways et Iberia, a annoncé des pertes de 278 millions d’euros pour son premier trimestre. La troisième compagnie aérienne en Europe en terme de capitalisation boursière a perdu 278 millions d’euros (sur un chiffre d’affaires de 3,939 milliards d’euros, en hausse de 0,5 %) contre 249 millions d’euros un an plus tôt, et alors que les analystes anticipaient une perte à hauteur de 230 millions. La dette nette du groupe baisse de 157 millions à 1,732 milliard d’euros. Ce mauvais chiffre est à mettre entièrement sur le compte d’Iberia. En effet, les pertes de la compagnie espagnole ne compensent par les résultats positifs de British Airways dopés par un bon remplissage en Première classe et en classe Affaires. IAG a aussi annoncé avoir provisionné sur ce trimestre 311 millions d’euros principalement pour la restructuration d’Iberia. La compagnie espagnole souffre de la conjoncture économique atone en son pays, de la concurrence des compagnies low cost, telles que Ryanair ou easyJet, ou même des TGV. "Nous adaptons nos capacités à la demande et nous enregistrons une bonne performance du chiffre d’affaire par passager, s’est défendu Willie Walsh, PDG d’IAG, malgré dix jours de grève à Iberia et une situation économique faiblarde en Espagne. " Il rappelle aussi qu’IAG a acquis 44,66 % de capital supplémentaire dans la low cost espagnole Vueling, totalisation une participation désormais de 90,51 %. Pour le reste de l’année 2013 (le premier trimestre de l’année étant traditionnellement défavorable aux compagnies aériennes), IAG espère hors flotte Vueling, réduire ses capacités de 1,8 % tout en gardant un poste budget carburant stable par rapport à 2012.