Suite à l’accord de ciel ouvert entre Israël et l’Union européenne en avril dernier, Ryanair a officiellement demandé à Yisraël Katz, ministre des Transports israéliens l’autorisation d’y lancer des liaisons. La compagnie low cost irlandaise Ryanair a de grandes ambitions avec Israël : elle vient de demander l’autorisation de nouvelles routes low cost à 50 euros entre ce pays et l’Europe, soit Brême et Baden-Baden en Allemagne, Kaunas en Lituanie, Eindhoven aux Pays-Bas, Oslo en Norvège ou la Sicile. Il n’y aurait dans un premier temps pas de destinations vers la France. Ryanair espère transporter 2 millions de passagers depuis l’aéroport de Tel Aviv, une plateforme d’où laquelle elle pourrait opérer à partir de début 2014. Mais elle devrait commencer à opérer « dès octobre 2013 » depuis l’aéroport d’Ovda, près d’Eilat, ville balnéaire à l’extrême sud du pays. La venue de Ryanair ne plaira pas aux différentes compagnies aériennes El Al, Arkia ou Israir, qui ne pourront rivaliser quant au niveau du prix des billets. En avril dernier, leurs syndicats avaient entamé une grève illimitée pour protester contre l’accord de ciel ouvert avec l’Union Européenne, un accord censé selon le gouvernement israélien amener des « centaines de milliers de touristes » supplémentaires en Israël. Rappelons que si easyJet n’a pas encore obtenu de relier Paris à Tel Aviv malgré sa demande, elle relie Bâle-Mulhouse, Rome Fiumicino, Londres Luton, Manchester et Genève  à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv. Du coup, El Al penserait à créer une filiale low cost…