En dépit d'une forte croissance de son trafic aérien, la compagnie Turkish Airlines a enregistré une baisse de son profit de -29% à 143,5 millions de livres turques (54 millions d'euros) au deuxième trimestre 2013, nettement en dessous des 304,6 millions préconisés par les analystes. La faute à la livre turque, qui est tombée au deuxième trimestre 2013 à un niveau record très bas, face aux devises fortes comme l'euro, la livre anglaise, le dollar américain, le franc suisse... La compagnie aérienne paie ses coûts d'exploitation en livre turque convertie en devise forte (carburant en dollar par exemple). La faiblesse de la monnaie turque a coûté à la compagnie des factures plus chères que prévues. Si la chute de la livre turque a amputé de 29% le bénéficie net de la compagnie, son chiffre d'affaires a bondi de +20% au deuxième trimestre pour s'établir à 4,6 milliards de livres turques. Ce qui permet à Turkish Airlines d'afficher l'un des taux de croissance les plus élevés du secteur aérien dans le monde.