Les compagnies aériennes et les aéroports chinois ont été affectés par plus de 80 fausses alertes à la bombe depuis le début de l'année, suscitant la panique parmi les passagers, des perturbations du trafic aérien et des pertes financières pour les transporteurs. Pour exemple, entre le 15 et le 18 mai, six fausses alertes à la bombe ont perturbé le trafic aérien en Chine, contraignant les aéroports à dérouter des avions et à retarder 22 vols à Beijing, Shanghai et Guangzhou, et les avions à effectuer des atterrissages d'urgence, a indiqué la justice chinoise qui a renforcé cette semaine son arsenal juridique pour punir les plaisantins malintentionnés. Désormais, l'auteur d'une fausse alerte à la bombe fera l'objet de poursuites pénales dès l'instant qu'un vol est retardé ou que les contrôles de sécurité doivent à nouveau être effectués. Les individus ayant causé une perte économique directe de plus de 500.000 yuans (81.700 dollars) aux compagnies aériennes seront condamnés à des peines de plus de cinq ans de prison. Les individus qui fabriquent et propagent des menaces terroristes pour provoquer le désordre dans les aéroports, les gares, les ports, les centres commerciaux et les cinémas feront également l'objet de poursuites pénales, a rapporté l'Agence Chine-Nouvelle.