La lettre d’un blogueur Australien Rich Wisken, est devenue virale sur Internet après qu’il a dénoncé de façon drôle pour les uns, abjecte pour les autres, le fait d’avoir été le voisin d’un obèse sur un vol de JetStar. Ames pudiques, s’abstenir. Car le blogueur ne fait pas dans la dentelle pour décrire son expérience à bord d’un vol de Jetstar où les hasards de la réservation l’avaient placé à côté d’un passager en surpoids. Il « sentait l'anus en décomposition d'un sans abri », écrit-il, à propos de son voisin « bébé hippopotame ». L’homme avait payé 25 dollars pour être installé près d’une issue de secours. Il raconte son arrivée : « Quand je me suis approché, j'étais soulagé de voir qu'il s'agissait (...) d'un homme souffrant d'obésité morbide. Toutefois, ce sentiment était de courte durée quand j'ai réalisé que mon siège était quelque part en dessous de lui. » Il fait alors appel aux hôtesses de l’air surnommées Chatty 1, Chatty 2 et Giggly pour qu’on le change de siège. Impossible, s’entend-il répondre. « Je suis retourné auprès de Jabba le Hutt et j'ai passé le restant du vol étouffé contre son "side-boob" et sa cellulite, prenant des respirations profondes pour éviter les intoxications au gaz nocif ». Rich Wisken demandait via cette lettre à se faire indemniser pour « la douleur physique et la souffrance mentale » subie au cours de cette expérience, terminant son épître cinglante par un ultime mot d’humour : « Le bas de mon dos agonise et je dois taper cette lettre avec une seule main car je n’ai pas encore récupéré l’usage total de mon coté gauche. Si je ne récupère pas entièrement, je pourrais dire adieu à mon rêve de devenir champion du monde d’Air Guitar. Si c’est le cas, vous payerez pour ça ». Les dirigeants de JetStar ont-ils ri à la lecture de sa missive ? Toujours est-il que Rich Wisken a obtenu une indemnité. Mais l’homme s’est aussi fait des ennemis, certains internautes estimant les termes employés indignes pour qualifier un être humain, d’autres applaudissant à l’inverse à la qualité humoristique de sa réclamation.