Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
Airbus: la FAL d’Alabama prend forme
La structure du toit de la future ligne d’assemblage final d’Airbus à Mobile aux Etats-Unis a été achevée, tandis que les premiers employés ont débuté leur formation à Hambourg.
Selon le communiqué du 23 janvier 204 du constructeur européen, la dernière ferme de toit a été posée sur le chantier du premier bâtiment construit en Alabama, le hangar de la FAL, dont l’intégralité du « squelette » est désormais visible. Les contrats de construction pour les deux autres bâtiments prévus devraient être attribués « bientôt », précise Airbus qui rappelle que la FAL doit commencer à assembler des avions de la famille A320 en 2015. Le premier appareil devrait être remis à son propriétaire l’année suivante, une production de 40 à 50 par an étant envisagée pour 2018.
En attendant la fin des travaux, un groupe d’employés américains est arrivé à l’usine de Hambourg après deux mois de formation initiale à Mobile. Pendant plusieurs mois, les ingénieurs de production, chefs d’équipe et un inspecteur qualité vont pouvoir travailler à côté de leurs homologues allemands et pouvoir « toucher les avions » tout en se familiarisant avec les outils et les processus. Mille personnes devraient être employées à Mobile une fois que la FAL tournera à plein, en plus du millier de postes déjà sur place dans la maintenance, le service ou la formation. L’Alabama est l’un des états américains où les syndicats ne peuvent pas forcer les travailleurs à adhérer.
Rappelons qu’Airbus a déjà une FAL hors d’Europe, à Tianjin où sont assemblés des A320. Le constructeur a d’ailleurs fêté le 23 décembre 2013 la livraison de son 1000e avion en Chine, un A320 pour la compagnie Air China.
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Pschitt a commenté :
27 janvier 2014 - 9 h 08 min
“l’Alabama est l’un des États Américains ou les syndicats ne peuvent pas forcer les travailleurs a adhérer”.Explication de texte pour cette phrase qui peut paraître surprenante de prime abord pour nous ici:
LES États Unis comme le nom l’indique sont une Union d’Etats qui ont mis des choses en commun et transférer au niveau fédéral certains domaines ( monnaie,défense,un minimum de lois/règles dites “fédérales”),mais ont conserve au niveau de chaque État d’autres pans de la vie :le droit du travail,dont le droit syndical ,relève des différents États et n’est donc pas uniforme sur l’ensemble du pays…
Dans de nombreux États,ce droit du travail impose que les employés d’une entreprise puissent choisir de se syndiquer ou pas…mais cette syndicalisation n’est pas un choix individuel:en pratique s’il y a un minimum d’employés qui le demande,une sorte de référendum interne dans l’entreprise doit être organiser pour demander si les employés de l’entreprise veulent se syndiquer ou pas.
Si la réponse est majoritairement “oui”,alors de par la loi,c’est toute l’entreprise qui est dite syndiquée et TOUS les employés présents le jour du vote et futur embauches seront OBLIGATOIREMENT inscrit au syndicat (et en paieront les cotisations), que ces employés aient vote oui ou non ,que les futurs embauches le veulent ou pas…Il faudrait un nouveau vote majoritaire pour de-syndiquer l’entreprise..A noter aussi que chaque corps de métier est inscrit au syndicat représentatif de son corps de metier( exemple le syndicat de la métallurgie pour les mécaniciens et ouvrier de la construction aéronautique,celui des pilotes pour les pilotes.,celui des ingénieurs toute discipline pour les ingénieurs ….ça paraît logique,mais sachez que dans chaque corps de métier il n’y a qu’un seul syndicat,donc pas de chois comme chez nous…)
Si la réponse est non au référendum initial ,les syndicats n’obtiennent aucune représentation dans toute ll’entreprise .On ne tient pas compte du fait qu’un corps de métier pourrait éventuellement avoir en son sein vote majoritairement oui:ce corps de métier n’aura quand même pas son syndicat dans la maison..et les éventuelles sympathisants syndicaux ne peuvent faire qu’une inscription individuelle a leur syndicat,ce qui ne leur donne aucun droit….. il faudrait un éventuel nouveau futur référendum pour reposer la question.
Voilà pourquoi dans certains États des employés peuvent être “forces” ou “interdits”d’adhérer contre leurs volontés…
Pschitt a commenté :
27 janvier 2014 - 9 h 13 min
Complément:dans les États comme l’Alabama ou il n’y a pas ce côté référendum avec en résultat automatique force et/ou interdit ,le régime syndical se rapproche du notre,c’est a dire que les hommes se syndiquent ou pas individuellement et essayent de regrouper le maximum d’employés pour peser et obtenir quelque chose…mais il n’y a pas de représentation systématique ni de financement dévolu par l’entreprise.