Le 2 mai 1952 dans le ciel : Le Comet baptisé « Yoke Peter » réalise son 1er vol régulier

Commentaire(s)

1. Dakota a commenté :

   2 mai 2014 - 9 h 48 min
   

   L’illustration n’a rien à voir, évidemment, avec le Comet des années cinquante. Et tant qu’à faire une petite fiche de rappel autant indiquer que le constructeur était de Havilland et les réacteurs, sauf erreur, des Halford H.2 Ghost et, toujours sauf erreur (les spécialistes me corrigeront éventuellement) pour la première fois (du moins pour un quadriréacteur commercial) intégrés dans les ailes.

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   1. TFFR a commenté :

      2 mai 2014 - 11 h 20 min
      

      A ce moment la licence du Ghost, comme de son petit frère, était déjà propriété de de Havilland.

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2. brumos a commenté :

   2 mai 2014 - 10 h 24 min
   

   23h pour LON/JNB il faut préciser le nombre d’escales… sinon cela ne veut rien dire ! de plus une capa de 36 pax me semble faible ….

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   1. Pschitt a commenté :

      2 mai 2014 - 11 h 15 min
      

      Ben non…36 sièges c’était ça sur les premiers Comet ( amenagement long courrier), et 52 il me semble sur des vols plus courts ..Une version allongée du Comet sortira plus tard ( après reprise des vols post son interdiction suite aux accidents) le Comet IV qui aura 70 sièges en moyen courrier…aucun Comet IV ne sera utilisé en long courrier car pendant l’immobilisation de l’avion un autre constructeur anglais (Vickers-et nom pas Hawker Siddeleycomme j’ai dit par erreur dans l’autre post sur le sujet!)sortira un autre quadri réacteurs long courrier, le VC10 qui “tuera “commercialement ce Comet…
      L’un des derniers exploitants du Comet IV,sinon le dernier,sera DanAir au départ de Gatwick jusque vers 1983

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3. Dakota a commenté :

   2 mai 2014 - 10 h 50 min
   

   A vérifier : BOAC avait installé des fauteuils très confortables (du moins pour l’époque)qui se mettaient en position “lit”, d’où le chiffre de 36 sièges. Air France devait avoir choisi une configuration un peu moins spacieuse pour les passagers : 44 siège ( 2 – 2).

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4. Pschitt a commenté :

   2 mai 2014 - 11 h 08 min
   

   Et sauf erreur de ma part que les spécialistes corrigeront et/ou complèterons également:
   Le fait que les réacteurs étaient intégrés dans l’épaisseur des ailes au niveau du raccord ailes-fuselage avait pour raison principale le point technique suivant: la puissance de ces réacteurs était très forte (pour l’époque…)et les capacités techniques du contrôle automatisé de trajectoire d’un avion n’étaient ,elles,bien faibles et peu fiables comparées a aujourd’hui,surtout en cas de problème et de survenue d’un incident soudain…Aussi,bien que ces systèmes étaient innovants et modernes pour leur temps,les ingénieurs de l’époque doutaient de leurs capacités a maintenir l’avion en ligne droite en cas de panne soudaine d’un réacteur si ceux ci étaient disposés sous les ailes ( par ailleurs on ignorait tout de la problématique du raccordement aile-pylône de réacteur et de celle du transport de la force le long du pylône)a cause du fort effet de couple possible ( 2reacteurs en fonctionnement d’un côté et 1seul de l’autre…)Pour palier a cela il n’y avait plus que “la main de l’homme”,des pilotes donc…mais la aussi on pensait que l’effort physique serait si important que ceux ci ne pourraient sans doute pas tenir longtemps,a supposer qu’ils arrivent a maîtriser la chose au moment de l’incident…( n’oubliez pas le côté empirique de l’aviation encore en ce temps la…et l’absence des calculateurs et autres ordi et simulateurs que nous connaissons aujourd’hui…)
   C’est donc essentiellement pour diminuer le couple indésirable en cas de défaillance d’un réacteurs et permettre aux pilotes de garder le contrôle de la situation que les réacteurs furent positionnes aussi près que possible de l’axe longitudinal de l’avion……car vu les puissances nécessaires au vol,il était hors de question de couper sur l’autre aile le réacteur en symétrie pour rétablir l’équilibre des poussées,cet avion ne pouvant absolument pas voler sur 2reacteurs seulement!!!)…Accessoirement,ces réacteurs étant à simple flux bien sur car on ne connaissait que ça en ce temps la,leur diamètre était faible et permettait cette intégration dans les ailes…permettant a son tour de minimiser la traînée aérodynamique et d’obtenir une plus grande efficacité de l’aile par une plus grande pureté de ligne…Cet implantation se retrouvera sur un Tupolev ( le -104 il me semble…) et le même principe de rapprochement axe avion-axes de poussée des réacteurs conduira a l’implantation des moteurs “colles au fuselage a l’arrière” pour de nombreux appareils de la génération juste suivante..( Caravelle,DC-9,BAC111,Hawker SiddeleyTrident,Boieing727,Tupolev124,TU154,VC10,Illyushin62,Fokker28 ou Dassault Mystère 20…))
   Concernant les catastrophes du Comet( explosion en vol) qui ont bien terni son image,la aussi cet avion a essuyé des plâtres:premier avion de ligne a réaction pressurisé du monde,son exploitation commerciale lui a fait faire rapidement des “cycles”(décollage-pressurisation-altitude-dépressurisation-atterrissage),a une fréquence inconnue jusqu’alors,d’autant que cet avion allant plus haut que les quadri a piston ( même si bien moins haut que nos avions modernes!), les forces mal connues ont fatigué le métal …cette fatigue s’est manifeste a un endroit particulier qui subit alors les contraintes maximales jusqu’à céder: au coin des hublots…car le Comet avait des hublots…carrés,comme sur de nombreux avions a piston du temps…c’est ce qui fut fatal..les coins du carré concentrant des forces qu’il aurait fallu pouvoir au contraire diluer ….Caravelle les aura triangulaires à bouts arrondis…Tupolev les fera ronds…Boeing et Douglass les feront rectangles a coins arrondis….cette dernière forme deviendra d’ailleurs un point commun a quasiment tous les avions plus tard…et jusqu’à aujourd’hui…

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   1. Anto a commenté :

      2 mai 2014 - 15 h 10 min
      

      Merci pour l’analyse et les informations enrichissantes ..

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5. Just Biou a commenté :

   2 mai 2014 - 12 h 08 min
   

   Merci beaucoup à Pschitt pour cet exposé si intéressant. Je me souviens encore d’articles de journaux des années cinquante avec les accidents de cet avion et les travaux sur la fatigue du métal.
   Je suis bluffé d’apprendre que le Comet a volé encore jusqu’en 1983.
   Au total combien d’avions ont été construits ?

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   1. Pschitt a commenté :

      2 mai 2014 - 15 h 16 min
      

      Bon:je me suis un peu trompe: c’est en 1980 que DanAir-London retira ses derniers Comet du service…Il y en eut plus de 45 en service dans cette compagnie dont le nom vient de ceux des fondateurs: Davis And Newman…

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6. Pschitt a commenté :

   2 mai 2014 - 15 h 07 min
   

   Ahhhhh,encore un détail anecdotique à propos de cet avion:
   Vous savez tous,vous qui parlez l’anglais que si les êtres ont un genre,les choses et les animaux n’en ont pas et sont ” neutre” en anglais. A deux très notables exceptions près:les chats et les navires qui sont personnifies au féminin:on dit “she”( elle) pour parler du Titanic ou de Pussy….
   Le Comet est entrée très vite dans le cœur ( et la fierté…et l’orgueil…) des Anglais qui l’ont instantanément personnifié ..au féminin comme toute personnification d’une chose neutre…Ils disaient donc ” LA Comet”….

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7. Erik de Nice a commenté :

   2 mai 2014 - 21 h 27 min
   

   PSCHITT : Merci, passionnant cet historique sur cet avion mythique…Bravo!!!
   Si je peux me permettre, je crois pouvoir dire qu’il a donné son nez à la Caravelle à la demande de Sud Aviation.
   Encore une fois, Super!!!!

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