Publié le 1 mai 2024 à 00h03
Publié le 5 mai 2014 à 17h30 par François Duclos
@Conviasa
L’IATA a de nouveau demandé au Venezuela d’honorer sa promesse de restituer aux compagnies aériennes quelques 3,9 milliards de dollars coincés dans le pays pour cause de dispute sur les taux de change.
La situation est inacceptable, a déclaré Tony Tyler, PDG de l’Association Internationale du Transport Aérien, aucun progrès ou presque n’ayant été constaté depuis la promesse du président vénézuélien : d’après le président des compagnies locales, Nicolas Maduro avait poyurtant ordonné de donner à 24 compagnies aériennes les dollars qui leur sont dus, au taux de change officiel effectif au moment de la vente du billet. Rappelons qu’en janvier dernier, le gouvernement avait déclaré que les recettes provenant de la vente de billets en bolivars seraient désormais converties à un nouveau taux presque deux fois plus élevé que l’officiel, alors de 6,3 bolivars pour un dollar. Même si cela rend en théorie le vol plus cher pour le résident vénézuélien, cela reste en réalité toujours une bonne affaire en dollars, compte tenu de la chute du bolivar à moins d’un dixième de sa valeur officielle sur le marché noir florissant et de l’inflation galopante.
Le manque de résultat a conduit onze compagnies aériennes à réduire leurs fréquences entre 15% et 78% vers les aéroports du Venezuela, où les taxes avaient bondi de 70% en décembre 2013 « sans la moindre concertation » selon l’IATA. Depuis ce 5 mai, Air France ne propose plus que cinq vols par semaine en Airbus A330-200 entre Paris-CDG et la capitale du Venezuela, à la place de l’habituelle rotation quotidienne en A340-300. Air Canada a même suspendu tous ses vols entre Toronto et Caracas depuis la mi-mars, des vols étant également supprimés par Air Europa, Iberia, Lufthansa, TAP Portugal, Avianca, Copa Airlines, Tale, LAN Airlines ou American Airlines. Nicolas Maduro avait menacé « toute compagnie aérienne cessant de desservir le pays » qu’elle ne pourra pas y revenir tant qu’il sera au pouvoir.
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Nico777 a commenté :
5 mai 2014 - 20 h 12 min
Encore plus ouf que Chávez…
Nico777 a commenté :
5 mai 2014 - 20 h 24 min
On peut se demander pourquoi AF ( tant mieux!) reste sur la ligne, alors que les autres fuient. Font ils payer les locaux qu’en dollars?
AS a commenté :
6 mai 2014 - 14 h 07 min
Air France est une compagnie qui “aime” rester le plus possible présente sur ses routes.
Lors de tensions en Afrique, elle avait été la dernière à interrompre ses vols, et la première à les reprendre.
GC a commenté :
5 mai 2014 - 20 h 43 min
« toute compagnie aérienne cessant de desservir le pays » qu’elle ne pourra pas y revenir tant qu’il sera au pouvoir.
N’est-ce pas ce qu’on appelle la dictature ?
sebastien1 a commenté :
5 mai 2014 - 21 h 39 min
Rien que pour cette declaration,AF et l’etat francais devrait frapper du poing sur la table,mais sa richesse en gaz naturel est bien trop importante surtout par les temps qui courrent ,pour que l’on puissent se facher durablement avec Caracas
cedrik a commenté :
5 mai 2014 - 21 h 52 min
air france ne vend plus de billet pour les voyages débutant au Venezuela, plus de souci pour récupérer l argent comme ca, d ou la réduction de capacité sur la ligne
Groovy a commenté :
6 mai 2014 - 0 h 45 min
La cocaïne sa rend un peu beaucoup taré.
delimmagine Richard a commenté :
6 mai 2014 - 22 h 08 min
comment contacter AF Caracas pour reserver billet pour CDG fin mai?
Aucun numero de tel a Caracas ne repond?
Aulongcourt a commenté :
6 mai 2014 - 22 h 32 min
Aucun besoin de contacter AF a Caracas pour faire une réservation: toutes. Les agences et tous les centres d’appel peuvent vous faire ça…Vous pouvez vous le faire vous même aussi sur le site AFR du web…,non?
Yan a commenté :
7 mai 2014 - 11 h 55 min
En restant une des rares grandes compagnies a desservir Caracas, AF garde ses clients professionnels Français mais récupère également ceux qui utilisaient les autres companies européennes … et qui paient en euros, souvent des tarifs modifiables ou haute contribution, donc le risque est réduit voir nul.