La société néerlandaise Fugro Survey s’est vue confiée le soin de cartographier quelques 60 000 km² dans l’Océan Indien, où les autorités pensent toujours que le Boeing 777-200ER de la compagnie aérienne Malaysia Airlines a disparu le 8 mars dernier, avec 239 personnes à bord. Le Bureau australien de la sécurité des transports (ATSB) a annoncé le 10 juin 2014 avoir signé un contrat avec la société spécialisée dans les géosciences pour effectuer un relevé bathymétrique de la zone au large de l’Australie où les enquêteurs espèrent localiser l’épave du vol MH370. Le Centre de coopération des agences (JACC) australien, en charge des recherches dans l’Océan indien, a précisé dans un communiqué que ce relevé « fournira une carte de la zone de recherche sous-marine dessinant les contours, les profondeurs et la composition des fonds marins », à des profondeurs pouvant atteindre 6 000 mètres. Fargo Survey devrait avoir terminé ce travail en août prochain, date à laquelle une autre société prendra en charge de nouvelles recherches sous-marines qui devraient durer un an. Son navire NV Fugro Equator, équipé d’un « sondeur de grande profondeur par échos multifaisceaux », rejoindra sur place le Zhu Kezhen chinois, qui a déjà commencé ses propres relevés bathymétriques mais est en maintenance à Fremantle. Toutes les données relevées seront envoyées à l’ATSB et à Geoscience Australia, qui produira la carte de la zone en question, précise le JACC. L’appel d’offres lancé par les autorités australiennes pour effectuer les recherches sous-marines arrive à échéance le 30 juin prochain, le coût des opérations étant estimé à 60 millions de dollars au minimum. L’enquête pour retrouver l’avion de Malaysia Airlines, qui reliait Kuala Lumpur à Pékin, est déjà la plus chère de l’histoire de l’aviation. air-journal_Fugro-Equator-systemes-MH370 Air-Journal-mh370-7eme arc