Malgré un plan de restructuration visant à économiser 350 millions d’euros en deux ans, la compagnie SAS Scandinavian Airlines reste en difficultés financières. 300 nouveaux postes devraient être supprimés. Les effets du plan de restructuration de SAS Scandinavian ne s’avèrent pas assez encourageants avec une perte 120 millions d’euros au second trimestre de son dernier exercice fiscal. « Nous sommes profondément déçus par les résultats, qui étaient sensiblement inférieurs à nos attentes », a regretté Rickard Gustafson, PDG de SAS, qui a expliqué les résultats en berne par « une intense concurrence ». Pourtant, elle avait enregistré un résultat annuel net positif (pour la première fois depuis 2007) de 48 millions d’euros pour l’exercice fiscal 2012/2013, mais elle avait alors revendu sa filiale Wideröe ainsi que d'autres actifs, dans le cadre de son plan de restructuration. La compagnie qui s’est fixée comme objectif un bénéfice de 120 millions d’euros sur l’exercice fiscal 2014/2015 devrait se séparer de 300 employés supplémentaires supplémentaires. Sa filiale finlandaise à bas coûts de Blue1, propriété du groupe Scandinavian Airlines System, va supprimer de son côté 160 postes tout en réduisant sa flotte de Boeing 717 de plus de onze ans d’âge, de 9 à 5 avions d’ici novembre. Reste à connaître les routes de son réseau qui en pâtiront, Blue1 desservant notamment Marseille en haute saison. Le groupe SAS qui a frôlé la faillite en novembre 2013, a engagé un plan de restructuration mettant en avant les réductions de coûts -ses syndicats ont accepté une baisse des salaires de 12 à 20 %, l’augmentation de l’âge de la retraite,  et la suppression de 6000 postes sur 15 000 - ou le renouvellement de sa flotte. Le groupe opère aujourd’hui une flotte de 132 avions, mais attend notamment 30 A320neo (+ 11 options) et 5 A350-900 ces derniers livrables à partir de 2018. Elle prévoit de lancer de nouvelles routes depuis Stockholm vers l’Amérique du nord et l’Asie, à partir de l’automne 2015.