La compagnie aérienne Tunisair devrait finalement inaugurer en octobre sa nouvelle liaison vers Accra, annoncée en même temps que celle vers Erbil qui vient d’être suspendue, tandis que le gouvernement devrait lui accorder une garantie de 90 millions de dollars afin d’acquérir trois Airbus. Annoncée en avril dernier, la liaison triangulaire de la compagnie nationale tunisienne entre l’aéroport de Tunis et celui d’Accra au Ghana, via Abidjan en Côte d’Ivoire, devrait voir le jour le 30 octobre prochain avec deux vols par semaine en Airbus A319ER (16 places en classe Affaires, 90 en Economie). Les réservations en ligne ne sont pas encore ouvertes, mais Airline Route indique les horaires suivants : le jeudi, départ à 16h05 pour arriver à 20h25 à Accra, en repartir à 21h15 et se poser à 22h15 à Abidjan, le vol retour quittant la Côte d’Ivoire à 23h05 pour atterrir le lendemain à 5h10. Le dimanche, départ de Tunis à 22h10 pour arriver le lendemain à 2h10 à Abidjan, en repartir lundi à 3h15 pour se poser à 4h15 à Accra, le vol retour quittant le Ghana à 5h05 pour atterrir à 11h25. Pas de concurrence pour Tunisair entre sa capitale et Accra, où se posent toutes les principales compagnies africaines ainsi qu’Alitalia, British Airways, Delta Air Lines, Emirates Airlines, Iberia, KLM, Lufthansa, TAP Portugal ou Turkish Airlines. La compagnie avait déjà annoncé son intention de lancer 25 nouvelles routes ces quatre prochaines années, dont vingt en Afrique. Le gouvernement tunisien va d’autre part accorder une garantie de 90 millions de dollars à Tunisair, afin qu’elle puisse financer en 2014 et 2015 l’acquisition de trois Airbus, dont le type n’a pas été précisé. La compagnie devra toutefois représenter une étude de faisabilité et de rentabilité sur ses investissements, étude qui sera examiné au plus tard en septembre prochain. Tunisair dispose aujourd’hui d’une flotte de seize Airbus A320, quatre A319, deux Boeing 737-500, sept 737-600 et trois A300-600, son carnet de commandes comportant trois A330-300 et six A320. Sa nouvelle dirigeante Saloua Sghir, nommée fin mai suite à la démission de son prédécesseur, avait parlé de mission difficile mais pas impossible, et appelé l’ensemble des organisations et fonctionnaires de Tunisair à « intensifier les efforts en vue de garantir la réussite de la compagnie et de résoudre les différents problèmes auxquels elle fait face ».