Deux membres du personnel navigant d'un avion d'Air France, qui a atterri le mercredi 1er octobre 2014 sur l'île Maurice, n'ont pas été autorisés à séjourner sur l'île sous prétexte qu'ils avaient transité dans des pays touchés par le virus Ebola, rapporte L'Express de Maurice. Cette interdiction provisoire de fouler le territoire de l'île Maurice fait suite à une nouvelle réglementation en vigueur depuis le 26 septembre dans l'île de l'océan Indien. La mesure de précaution sanitaire concerne toutes les personnes ayant séjourné dans des pays définis (par la République de Maurice) à risque de contagion par le virus Ebola  : Guinée, Liberia, Nigeria, République Démocratique du Congo, Sierra Leone ainsi que le Sénégal, ce dernier pays devant être retiré de la liste noire le 10 octobre prochain. Les deux navigants d'Air France avaient transité «  dans les deux mois écoulés  »  » dans l'une de ces régions à risque, relate lExpress  de l’île Maurice. Aucun test n'a été pratiqué sur eux pour savoir s'ils étaient éventuellement touchés par le virus, mais ils ont dû malgré tout être rapatriés en France. Air France, qui était l'une des dernières compagnies à desservir Freetown, la capitale de la Sierra Leone, l'a interrompue provisoirement le 28 août dernier, mais continue de desservir Conakry en Guinée, Lagos au Nigeria (un vol quotidien pour ces deux destinations, ), Kinshasa en République Démocratique du  Congo (4 fois par semaine), ainsi que Dakar au Sénégal (1 vol par jour). Pour la première fois depuis l'épidémie du virus dans l'ouest de l'Afrique, une personne a été diagnostiquée atteinte de fièvre hémorragique Ebola hors d'Afrique. Soigné à Dallas, l'homme avait pris l'avion depuis le Liberia pour les Etats-Unis le 19 septembre dernier. Le virus Ebola a provoqué le décès de 3 439 personnes sur 7 492 cas diagnostiqués, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).