

Publié le 1 janvier 2015 à 07h30 par Olivier Nilsson
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Yan a commenté :
1 janvier 2015 - 23 h 16 min
Le pilote de l’appareil pourrait avoir réussi un amerrissage d’urgence avant de couler, emporté par de hautes vagues, selon des experts consultés par l’AFP. Le fait qu’aucun signal de détresse n’ait été entendu en provenance de l’avion et l’absence de signal des boîtes noires militent en faveur de cette théorie.
« Le transmetteur de localisation d’urgence (ELT) devrait fonctionner lors d’un d’impact, que ce soit sur terre, en mer ou sur un versant de montagne, et mon analyse est que cela n’a pas fonctionné, car il n’y a pas eu d’impact majeur lors de l’atterrissage », a déclaré le rédacteur en chef du magazine d’aviation Angkasa, Dudi Sudibyo, à l’AFP. « Le pilote a réussi à atterrir sur la surface de l’eau », a-t-il ajouté.
Un ancien commandant de bord, Chappy Hakim, abonde en ce sens : « Les conclusions auxquelles je suis arrivé jusqu’ici est que l’avion n’a pas explosé en vol et n’a pas été victime d’un impact en touchant une surface, car dans ce cas-là, les corps ne seraient pas intacts ».
Le témoignage d’un pêcheur, qui soutient avoir vu un avion volant à basse altitude et avoir entendu un énorme bruit, soutient également cette thèse.
Le fait que le fuselage semble reposer, en grande partie intact, au fond de la mer appuierait également cette théorie. Les premiers débris retrouvés, une porte de secours et un canot de sauvetage gonflable, laissent présager qu’une procédure d’évacuation d’urgence a été amorcée.
L’ancien ministre des Transports Jusman Syafii Djamal estime que la découverte de la porte de secours signifie que « quelqu’un l’a ouverte ».
Ce dernier croit qu’une importante vague a ensuite pu faire sombrer l’appareil. « De hautes vagues ont peut-être heurté l’avion, le nez de l’appareil, et coulé l’avion », précise-t-il.
Les normes de l’industrie stipulent que les procédures d’évacuation doivent être complétées en seulement 90 secondes.
Quant à l’absence d’appel de détresse de la part du commandant de bord, elle demeure inexpliquée. Seule la découverte de la boîte contenant les enregistrements de la voix dans le cockpit permettrait d’élucider ce mystère en plus de révéler les derniers instants de l’équipage.
Une ascension trop rapide ?
Quant aux enquêteurs, ils travaillent sur une théorie selon laquelle l’appareil aurait subi une avarie grave au cours d’une ascension rapide effectuée dans le but d’éviter un gros orage, 40 minutes après le décollage du vol QZ8501.
L’avion volait à une altitude de 9750 mètres (32 000 pieds) et l’équipage a demandé l’autorisation de grimper à 11 600 m (38 000 pieds) pour éviter le mauvais temps. Lorsque les contrôleurs ont autorisé l’équipage à monter à 10 360 m (34 000 pieds), quelques minutes plus tard, ils n’ont obtenu aucune réponse.
Une source proche de l’enquête a indiqué à l’AFP que les données recueillies par les radars laissent croire que l’appareil a pris de l’altitude à un rythme « incroyablement » élevé avant de s’abîmer en mer.
« Jusqu’à présent, les chiffres que nous donnent les radars sont incroyablement élevés, a indiqué cette source. Le rythme d’ascension est très rapide, trop rapide. Il semble que cela dépasse les capacités de l’appareil. »
FCB a commenté :
3 janvier 2015 - 20 h 27 min
Le pilote de l’appareil pourrait avoir réussi un amerrissage d’urgence avant de couler, emporté par de hautes vagues, selon des experts consultés par l’AFP?????
Il ne faut pas croire tout ce que dit l’AFP….. que des carabistouilles…. Impossible de réussir un amerrissage avec des vagues de 4 mètres….Point Barre!