EasyJet a aussi rappelé qu’elle emploie directement plus de 550 personnes à Paris sous contrat français. La contribution de la compagnie est également à l’échelle de la région, avec pour chaque million de passagers transportés « une création de 1 000 emplois indirects (source ACI). Avec 4.8 millions de passagers à Paris-Charles de Gaulle et 3.5 millions à Paris-Orly en 2016, easyJet peut donc affirmer qu’elle « contribue fortement à l’économie locale ». Aujourd’hui, la croissance des aéroports principaux en Europe est essentiellement portée par les compagnies low-cost et notamment le trafic point-à-point sans escale. Celui-ci a également un impact économique supérieur en moyenne au trafic en correspondance : les passagers ayant une correspondance ne quittent pas l’aéroport, tandis que ceux des vols point-à-point séjournent en France, favorisant la croissance économique du pays « puisque la dépense moyenne effectuée lors d’un séjour en France est de 700 € » (Etude Frontiers Economics pour easyJet mai 2015). Le voyage d’affaire est également un levier de croissance important pour la région, et easyJet « se positionne en fort contributeur avec 1 passager sur 4 voyageant avec elle pour raisons professionnelles ». La compagnie transporte notamment 21,5 % de passagers d’affaires à Paris-CDG et 25 % à Orly.
« Après un bilan positif et des résultats en hausse pour l’année 2015, nous poursuivons notre développement et notre croissance en France », explique François Bacchetta, Directeur général d’easyJet en France dans un communiqué. « Nous sommes heureux de contribuer pleinement au développement des aéroports parisiens et de l’économie locale grâce à la force de notre réseau, nos services et nos tarifs. L’année 2016 promet d’être riche tant sur le développement de nouvelles routes que sur notre stratégie de croissance ». Aéroports de Paris rappelle de son côté que « depuis la création d'easyJet, ADP souhaite accompagner son développement ». EasyJet est devenue au fil des années « notre 2ème client, en termes de passagers transportés. Nous avons travaillé avec la compagnie afin de mettre en place des mesures d'exploitation pour répondre au mieux à ses attentes spécifiques : temps d'escale réduit, objectifs de ponctualité, recherche de réduction des coûts d'exploitation grâce à l'optimisation des process », précise Franck Goldnadel, Directeur général adjoint chargé des opérations aéroportuaires, Directeur de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle. Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
pacha25 a commenté :
23 février 2016 - 8 h 40 min
Et pendant ce temps là , AF annonce 1600 départs volontaire !!!!
RichieRSA a commenté :
23 février 2016 - 9 h 11 min
Aller poser la question au SNPL du pourquoi des demandes de départ volontaires……. car ils ont un lourde, lourde très lourde responsabilité qu’ils portent.
delattre a commenté :
23 février 2016 - 9 h 03 min
Je prends régulièrement les vols de Paris CDG vers Toulouse et Barcelone exclusivement avec EasyJet. Faite la comparaison des tarifs d’Air France avec EasyJet y a pas photo et sans différence de service, en plus étant abonné je bénéficie du Speedy Bording.
aranui a commenté :
23 février 2016 - 10 h 44 min
@DELATTRE
sans différence de service donc vous ne connaissez pas AF
gordon24 a commenté :
23 février 2016 - 9 h 18 min
65 millions de passagers à Paris, et parmis ceux la, combien d’ex clients d’Air France?
Ma fois, ce qui est deja bien c’est que cette compagnie emploie deja pas mal de salariés francais, sous contrats francais… C’est un moindre mal…
Brown24 a commenté :
23 février 2016 - 9 h 58 min
Tout à fait ! Easyjet s’est fait un peu remonter les bretelles, mais a fini par se plier aux règles et proposer des contrats francais pour ses salariés.
Ce devrait être le cas dans toutes les compagnies…… (low cost ou pas)
werner a commenté :
23 février 2016 - 10 h 17 min
Il reste en plus un potentiel de développement sur certains aéroports ou AF (Hop) s’est retirée. Pour exemple à Strasbourg il n’y a plus de SXB-CDG le SXB-ORY va être supprimé prochainement alors que le potentiel existe, malgré le train. Il n’y a plus vol sur Londres, à l’époque 3 AR/jour. Bruxelles plus q’un seul vol/jour, à l’époque 3 AR/jour, là encore les habitués vont à Basel-Mulhouse avec des vols pleins le matin tant sur Easyjet que Brussels airlines.
Erik de Nice a commenté :
23 février 2016 - 11 h 12 min
@ARANUI : C’est vrai, chez Air France vous avez 2 biscuits, chez Easy, non..
Rm a commenté :
23 février 2016 - 11 h 20 min
Et c’est un biscuit qu’on paye environ 100 € pour pouvoir faire le même trajet avec Air France plutôt qu’avec EasyJet.
Erik de Nice a commenté :
23 février 2016 - 11 h 28 min
50 euros, il y en a 2..
EZY a commenté :
23 février 2016 - 12 h 13 min
Paris-TLS cest meme taro avec EZY ou AF qq euros près