La compagnie aérienne low cost easyJet a transporté l’année dernière 74.452.487 passagers, un trafic en hausse de 6,6% par rapport à 2015. Pas de commentaires dans les statistiques publiées le 6 janvier 2017 par la spécialiste britannique du vol pas cher : en plus de la hausse de trafic, elle annonce simplement que le coefficient d’occupation moyen de ses monocouloirs Airbus a reculé de 0,1 point pour s’établir à 91,5%. En ce qui concerne le seul mois de décembre, easyJet fait état d’une hausse de trafic de 15,1% avec 5,579 millions de passagers ; le coefficient d’occupation a bondi de 3,3 points par rapport au même mois l’année dernière, pour s’établir à 89,9%. La low cost avait dévoilé en novembre une baisse de 28% de son bénéfice avant impôt en 2015-2016, à 495 millions de livres (574 millions d’euros). Chute de la livre suite au Brexit, grèves et attentats terrorisme étaient cités comme responsables. Mais la CEO Carolyn McCall soulignait que le modèle easyJet « reste fort, à l’image de la demande », et qu’elle continue à voir des opportunités à moyen terme de « croissance des revenus, du bénéfice et des rendements pour les actionnaires ». En 2017, près de la moitié des revenus d’easyJet viendra du Royaume Uni, avec une croissance significative en France (16 nouveautés), en Suisse (dont 6 nouveautés à Genève) et en Italie ; et la stratégie de renforcer ses position dans les aéroports principaux devrait entrainer « une croissance à deux chiffres dans les bases clés de Londres, Manchester, Venise, Amsterdam et Berlin ». Les premiers des 130 A320neo commandés sont également attendus cette année.