La compagnie aérienne Turkish Airlines a inauguré lundi sa nouvelle liaison entre Istanbul et Conakry, sa 51e destination en Afrique. Depuis le 30 janvier 2017, la compagnie nationale turque propose deux vols par semaine entre sa base à Istanbul-Atatürk et l’aéroport de Conakry-Gbessia, opérés en Boeing 737-900ER pouvant accueillir 16 passagers en classe Affaires et 135 en Economie. Les départs sont programmés lundi et jeudi à 18h00 pour arriver à Ouagadougou à 22h00, en repartir 55 minutes plus tard et se poser en Guinée le lendemain à 1h05. Les vols retour quittent Conakry mardi et vendredi à 2h00 pour arriver au Burkina Faso à 4h10, en repartent à 5h05 et atterrissent à 14h10 à Istanbul. Turkish Airlines est sans concurrence sur cette nouvelle route, initialement annoncé pour septembre dernier avant d’être annulée  - sans explication mais après l’annonce du retour d’Emirates Airlines à Conakry.  Rappelons que la capitale de Guinée est également desservie par Air France,  Aigle Azur, Brussels Airlines, Air Côte d’Ivoire, Royal Air Maroc et Mauritania Airlines, sans oublier Ethiopian Airlines à compter du mois prochain. Le réseau de la compagnie de Star Alliance compte désormais 296 destinations dans 120 pays, dont 51 aéroports desservis sur le continent africain ; elle met d’ailleurs en avant dans son communiqué les routes déjà existantes vers Accra, Abuja, Bamako, Dakar, Abidjan, Cotonou, Douala, Yaoundé, N’Djamena, Ouagadougou donc et Niamey. Selon Turkish Airlines, « les vols retour donneront aux voyageurs accès à des destinations globales telles que Londres, Dubaï, Paris, Francfort, Mascate, Copenhague, Stockholm, Bruxelles… ». Son directeur du marketing Ahmet Olmustur estime que l’arrivée à Conakry est la preuve de sa « confiance dans l’économie et le people de Guinée ». Rappelons que Turkish Airlinas a déjà annoncé pour 2017 à Istanbul l’ouverture de routes vers Phuket (2e destination en Thaïlande) et Kharkiv (7e en Ukraine). Elle met en revanche fin aux vols vers Osaka avec un dernier départ ce mardi : son réseau au Japon ne comprend plus que Tokyo-Narita, plus les destinations desservies en partage de codes par All Nippon Airways (ANA).