Publié le 1 mai 2024 à 00h03
Guinée : Guinea Airlines sur le point de décoller
Publié le 27 février 2017 à 11h00 par François Duclos
Quinze ans après la disparition de la compagnie nationale Air Guinée, la nouvelle compagnie aérienne Guinea Airlines a été présentée samedi à Conakry en présence du président Alpha Condé.
Basée à l’aéroport de Conakry-Gbessia, la nouvelle compagnie dévoilée le 25 février 2017 disposera initialement d’un Embraer ERJ145 de 50 sièges destiné à l’international et d’un ATR 72-500 de 64 sièges pour les routes intérieures. Lors de son discours repris par Guinée24, le directeur général Alain Regourd a expliqué que « Guinea Airlines est une compagnie aérienne de droit guinéen », née du partenariat entre le groupe local Business Marketing (GBM) et Regourd Aviation basé à Paris, mais aussi « un projet ambitieux résolument tourné vers l’avenir, avec la vocation d'offrir à tous les Guinéens des services aériens, sûrs et fiables et abordables ». Les premières liaisons devraient l’emmener « vers les pays voisins », avant l’ouverture de lignes intérieures « sur Kankan, N’Nzérékoré et Labé avec continuation sur Dakar, Bamako, Monrovia et Freetown ». Aucune date n’est donnée pour le début des opérations.
Pour le président Alpha Condé, la création de Guinea Airlines traduit « la politique d’ouverture prôné par mon gouvernement, et s’inscrit dans la nouvelle donne dynamique de création d’un environnement propice aérien sûr, fiable et abordable ». Avec cette compagnie, il espère « pouvoir non seulement assurer le désenclavement de nos régions mais aussi desservir des aéroports de voisinage ». Il en a profité pour regretter la disparition d’Air Guinée en 2002, dix ans après sa privatisation, ce qui avait entrainé des pertes d’emplois mais surtout l’abandon et la dégradation des aéroports du pays. Des partenaires chinois avaient été invités en novembre dernier à moderniser les installations aéroportuaires en particulier de la capitale guinéenne. Antonio Souaré, président du Comité de surveillance de Guinea Airlines, évoque de son côté l’ambition de « tourner la longue, douloureuse et sombre page d’une situation qui a rendu le trafic national de nos concitoyens totalement dépendant des aléas des autres compagnies étrangères, desservant Conakry au gré de leurs intérêts depuis la mise à mort de notre souveraineté et fierté nationale ».
L’aéroport de Conakry est aujourd’hui desservi par Air France, Aigle Azur, Air Côte d’Ivoire, ASKY Airlines, Brussels Airlines, Emirates Airlines, Royal Air Maroc et Mauritania Airlines, sans oublier Turkish Airlines arrivée en janvier et Ethiopian Airlines ce mois-ci.
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czl a commenté :
27 février 2017 - 13 h 48 min
Ce n’est pas avec un ERJ145 et un ATR72 qu’on va faire trembler AF!
banania a commenté :
27 février 2017 - 15 h 15 min
Leur but n’est pas de concurrencer AF, mais simplement transporter des personnes qui veulent voyager à travers leur pays. De toutes façon ce sera une compagnie ephémère. Durée de vie 1 an maxi!
GREEN777 a commenté :
27 février 2017 - 21 h 58 min
Où avez vous lus que Guinea Airlines veut aller à Paris ou concurrencer Air France? Faites vous expliquez le texte et arrêtez de tout ramener à Air France !!!
Malick a commenté :
27 février 2017 - 16 h 56 min
On peut bien se demander pour combien de temps cette compagnie va résister avant de faire faillite…sauf si, l’environnement est moins pourri que d’habitude, la direction opte pour une stratégie novatrice avec une gestion rigoureuse et sobre.
GREEN777 a commenté :
27 février 2017 - 22 h 04 min
Pour moi c’est mal parti car il prenne 01 ERJ145 et un ATR72 des avions qui ne sont absolument pas de la même famille ce qui ne peut réduire mes coûts d’exploitation!!! Il aurait mieux valu prendre que du Q400, distance plus longue que l’ATR72, et bien plus également rentable sur les distances courtes
Shôgun a commenté :
28 février 2017 - 3 h 13 min
Le Q400 ? Vous parlez de cet aéronef dont on ne sait jamais à l’avance si le train d’atterrissage ne va pas s’effondrer au toucher de la piste ?
RAMI a commenté :
27 février 2017 - 20 h 05 min
Bonne nouvelle et longue vie au nouveau né mais en même temps …
“tourner la longue, douloureuse et sombre page d’une situation qui a rendu le trafic national de nos concitoyens totalement dépendant des aléas des autres compagnies étrangères, desservant Conakry au gré de leurs intérêts”
Franchement nous les africains francophones (car je suis peut être français mais je suis africain d’origine et africaniste dans l’âme) nous avons beaucoup a apprendre avec nos voisins africains anglophones : British Airways dessert des lignes internes en Afrique australe et RAM dessert des lignes internes dans les pays anglophones de la CEDEAO du Ghana puis traverse plusieurs pays francophones Guinée comprise pour desservir Accra et Freetown. Ils n’ont qu’a autoriser Ethiopian, AF, Brussels ou AT a assurer des vols régionaux et cela va resoudre leur problématique de transport.
Fierté nationsl toujours fierté nationale on caresse le petit peuple pour le dépouiller sous prexte de sauver une entreprise étatique, le Nigeria, l’Afrique du sud sont leaders des PIB africains et ils ouvrent leur ciel a toute societe qui apporterait la mobilité a leurs citoyens.
GREEN777 a commenté :
27 février 2017 - 22 h 10 min
Vous omettez que l’Afrique du Sud a tellement ouvert son ciel que sa propre compagnie nationale est vouée à la mort si des décisions radicales ne sont pas prises : je vois mal le Maroc ouvrir sont ciel à qui veux et autant qu’il le veut !!! Votre argument n’a pas tout son sens ! Ce qui manque au pays africains tant anglophone que francophone c’est la bonne gestion et de la bonne politique commercial en rapport avec les réalité du pays!!! Tout compagnie n’est pas vouée à faire de long courrier pour être rentable! Guinea Airlines ne pourra l’être que dans la bonne gestion et la modestie en rapport avec la réalité économique du pays mais en commençant avec un ERJ145 et 01 ATR72 c’est mal parti!!!
RAMI a commenté :
28 février 2017 - 3 h 50 min
SAA est plus victime d’une mauvaise gestion de sa CEO où l’opposition actuelle accuse le président d’une promotion canapé avec elle contre son maintien au détriment de la survie de la compagnie nationale sud africaine d’une part et de la concurrence des compagnies low cost slocales (Kulula, Mango..) plutôt que des airlines étrangères. Concernant le Maroc je pense que l’Open Sky a mis AT à rude épreuve en l’exposant à la plus forte concentration de Low Cost venant d’Europe et donc je crois objectivement que le ciel marocain est tout autant voire plus ouvert que le ciel sud africain, maintenant concernant le trafic interne au Maroc les distances sont plus courtes au Maroc qu’en ZAF et le transport par autoroute et rail est beaucoup plus rapide et sécurisé qu’en Afrique australe, les déplacement interrurbains marocains sont tellement majoritaires par train au Maroc que la RAM est obligé de négocier de grosses subventions avec les régions pour pérenniser les lignes internes: au total le trafic aérien interne totalise 1 million de passagers pendant que le trafic ferroviaire interurbain totalise 28 millions de passagers exactement l’inverse en Afrique du sud depuis l’abandon du ferroviaire passagers interurbain (suite à l’échec du sauvetage de Shosholoza Meyl).
lebron a commenté :
24 mars 2017 - 2 h 24 min
Bravo