Une visite d’une délégation d’Airbus en Chine pourrait aboutir à la première liaison sans escale entre Toulouse et la Chine, en l’occurence, Zhengzhou, capitale de la province du Henan, par la compagnie XL Airways.

La démarche, soutenue par l’Etat et la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, associait l’aéroport de Toulouse-Blagnac, les représentants de l’actionnaire chinois d’Aéroport Toulouse-Blagnac, CASIL Europe et la compagnie aérienne XL Airways, qui possède les droits de trafics aériens. La délégation s’est rendue dans trois villes : Chongqing (mégapole jumelée avec Toulouse depuis 1981), Zhengzhou (dont une délégation a été accueillie récemment à Toulouse) et Tianjin (où Airbus a implanté une usine de finition des A330). Une « déclaration d’intention » pour la création d’une ligne directe entre Zhengzhou et l’aéroport de Toulouse-Blagnac, a été signée avec de premiers vols espérés en 2019, a commenté vendredi 26 janvier la Métropole de Toulouse.

« Cette visite en Chine a permis de réelles avancées, avec la perspective d’ouverture d’une ligne directe entre Toulouse et Zhengzhou, a indiqué Catherine Gay, directrice du développement aéronautique d’Aéroport Toulouse-Blagnac. Nous espérons que la décision sera finalisée d’ici septembre, pour lancer la mise en vente des billets. La ligne serait opérée d’avril à octobre 2019, à raison de 2 vols par semaine, par la compagnie française XL Airways, à bord d’un Airbus A330 de 330 sièges ».

Rappelons que l’aéroport de Toulouse-Blagnac a vu son trafic passager progresser de 14,6% l’année dernière, une hausse record qui le place au 3e rang des aéroports régionaux et 5e en France.

L’Etat, qui a vendu 49,99% du capital de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac à un consortium privé chinois, en détient toujours 10,01%. L’option de vente des 10,01%, en faveur du consortium, arrive à échéance en avril. L’Etat aura alors un an pour se décider.