Selon une étude publiée par le site dédié aux droits des passagers aériens Flightright, plus d’un Français sur deux entreprennent désormais des démarches en cas de problèmes afin d’être indemnisés.
54% des passagers français interrogées par Flightright aurait déjà entrepris une démarche pour se faire indemniser en cas de problèmes rencontrés sur un vol. Cependant, parmi eux, seul un cas sur deux obtient gain de cause et un dédommagement. « Il semble y avoir une prise de conscience de la part des Français “consomm’acteurs“. Par contre, bien parce qu’ils n’arrivent pas à joindre le bon interlocuteur, parce qu’ils reçoivent des réponses imprécises ou simplement, parce qu’ils perdent patience, les voyageurs, découragés par des procédures complexes, décident d’abandonner. 30% des personnes qui nous contactent ont entamé des démarches de réclamation de leur côté avant de nous demander de l’aide », raconte Philippe Kadelbach, fondateur de Flightright.
Les passagers français sont satisfaits de leurs parcours clients… moins du service après-vente des compagnies aériennes, d’après l’étude de Flightright. Du processus d’achat et de réservation, à l’accueil en aéroport, en passant par les services proposés, les infrastructures, le confort… l’étude révèle que les voyageurs interrogés sont plutôt satisfaits de « leurs parcours clients » . En revanche, le service « après-vente » et la gestion des réclamations semblent ne pas faire l’unanimité. Un tiers des passagers interrogés n’en est pas satisfait. Surtout, ceux qui ont été le plus en contact avec ces services en sont les plus mécontents : 40% déclarant ne pas en être satisfaits.
En outre, lorsqu’ils ont rencontré des problèmes, les passagers aériens se disent peu satisfaits de la prise en charge par les compagnies aériennes. À peine plus d’un passager sur deux est satisfait des solutions proposées (54%) et des informations fournies par la compagnie (52%). « Malheureusement, quelques compagnies aériennes tirent parti de la méconnaissance du Règlement européen protégeant les droits des passagers aériens pour ne pas l’appliquer et éviter ainsi de payer les indemnités dues », estime Philippe Kadelbach.
Backdoor a commenté :
31 mars 2018 - 14 h 24 min
C’est peu je trouve
Bams a commenté :
31 mars 2018 - 14 h 35 min
On devrait le faire plus souvent
Inukshuk a commenté :
31 mars 2018 - 20 h 48 min
En fait, la législation est bien trop laxiste et permet aux Cies de jouer la lassitude du client.
La démarche de dédommager le client devrait être obligatoire de la part de la Cie, sans que le client n’ait à entreprendre de longues démarches pour faire valoir ses droits. Avec des pénalités si le dédommagement n’est pas effectué dans un délai fixé.
Champion toutes catégories de la resquille: EasyJet qui vous répond systématiquement que vous n’avez pas droit à dédommagement sans justifier sa position, ou bien encore qui ne répond pas à vos courriers.
Plutôt que passer par des entreprises qui vous facturent le droit de faire valoir vos droits, passez directement par la DGAC.
SERGE13 a commenté :
1 avril 2018 - 6 h 53 min
Ryanair fait pareil. Merci pour l’info.
Passager56 a commenté :
1 avril 2018 - 22 h 18 min
idem pour Volotéa qui a tenté de nous faire croire qu’il fallait un retard supérieur à 4 heures et non 3 heures pour avoir droit à une indemnité (pour nous c’était 3h45), et qui nous a distribué un papier explicatif de la loi tellement mal rédigé que l’on avait l’impression que la loi ne prévoyait une indemnité qu’en cas d’annulation de vol. Il a fallu 1 an 1/2 de procédures pour être indemnisé…
Harry CANTONEY a commenté :
1 avril 2018 - 14 h 16 min
Deuxième article le même jour sur la même officine…
Bizarre ? Vous avez dit bizarre ?
Il serait plus moral de conseiller les passagers sur les possibilités qui leur sont offertes de se passer de ces sites onéreux, souvent à hauteur de 30 % des sommes recouvrées (lorsqu’elles le sont à coup sur. Sinon, ils vous renvoient à vos chères études).
– La DGAC
– Les associations de consommateurs
– Les sites bénévoles et les forums spécialisés
PASSAGER101 a commenté :
24 juillet 2018 - 14 h 55 min
Si vous sollicitez l’un de ces organismes, et en particulier Flightright, veillez à bien lire dans le détail les conditions générales de vente avant de vous engagez. Sachez que la commission de 27%+TVA sera réclamée sur toute “indemnisation” reçue de la part de la compagnie et postérieure à la signature du mandat, que cette indemnisation soit faite en argent ou seulement par un bon de voyage, et qu’elle transite ou non par l’intermédiaire du service Flightright. Si vous entamez des démarches avant de les mandater, et que celles-ci aboutissent après la signature du mandat, Flightright vous enverra la facture alors qu’ils n’y seront pour rien ! Potentiellement vous n’aurez reçu qu’un bon de voyage et aurez tout de même à payer.
Flightright a commenté :
27 juillet 2018 - 17 h 31 min
Cher Passager101,
Nous vous remercions pour votre message concernant Flightright. Nous souhaitons revenir sur notre système de rémunération avec vous.
Comme vous le savez, le principe de fonctionnement de Flightright est très simple : si nous obtenons une indemnisation pour nos clients, alors nous prélevons une commission de réussite sur le montant reçu. En revanche, si nous ne réussissons pas, nous fermons votre dossier, sans aucun frais.
Cela vaut également pour les bons d’achat, dans l’hypothèse où nos clients acceptent un tel bon. En effet, si ceux-ci n’acceptent pas cette proposition, nous pouvons continuer notre action pour obtenir une indemnisation en espèce. Dans le cas contraire, nous ne pouvons plus poursuivre. Nous demandons toujours à nos clients de nous prévenir si une telle situation devait se présenter. Nous leur conseillons alors la solution que nous estimons la meilleure.
Nous espérons que ces informations vous seront utiles.
Pour toute question, notre équipe se tient à votre entière disposition.
Cordialement,
Votre équipe Flightright